mardi 17 septembre 2013

Oliver Peru - Druide

Druide, Oliver Peru, 2010, 603 pages.

C'est le mois d'Oliver Peru chez Book en Stock ! Bon, d'accord, c'était au mois d'avril, mais j'y suis presque, non ? Et puis son chat s'appelle Gilead, alors cela méritait que je m'y intéresse. Tant que je donne des informations utiles, avez-vous noté que c'est Oliver (nom d'auteur), et non pas Olivier (nom réel) ? Oui, c'est assez insignifiant, mais ça m'a pris pas mal de temps avant de le remarquer, et ça m'a fait un choc.

La particularité de Druide est d'être autant un roman de fantasy qu'un polar. Bien sûr, les deux ne sont pas de base incompatibles, mais il n'est pas pour autant fréquent de les rencontrer ensemble. Tout commence donc avec un meurtre, ou plutôt un massacre, dans le genre du Mystère de la chambre jaune. Sur fond de conflits entre royaumes, le druide Obrigan a 21 jours pour résoudre l'énigme, et éviter une guerre.

J'ai été étonné par le rythme du roman. Les jours s'enchaînent rapidement, tout comme les avancées et révélations de l'enquête. Après 200 pages, j'avais vraiment un doute sur le fait que cela puisse durer 600 pages. Et finalement, oh étonnement, si.

Une autre chose que j'ai appréciée est la gestion des personnages, ou plutôt le flou qui entoure les notions de bien et de mal. Il n'y a (presque) pas de personnage qui ne soit pas un peu mauvais, mais dans le même temps chacun a ses raisons pour agir, des raisons souvent compréhensibles qui font que chaque individu pour être aimé (ou détesté, ou entre les deux). Et puis, il y a des druides. Alors même si cela me fait toujours penser soit à Panoramix, soit à des elfes avec bien moins de super-pouvoirs, c'est sympa puisque non habituel.

Malheureusement, je dois finir avec une note un peu plus négative. Et c'est ironique que je finisse avec ça, puisque je n'ai absolument pas aimé la fin. À une exception près, j'ai trouvé ça très prévisible et décevant. Alors qu'il y avait de bonnes idées auparavant, cela retombe à plat.

Au final, Druide est un livre qui se lit bien. Surprenant par sa forme, un policier dans un monde de fantasy, le fond ne m'a pas convaincu jusqu'au bout. Bon sans être exceptionnel.

1 commentaire:

  1. Hé ben tu vois, je viens seulement de remarquer en te lisant qu'il est bien inscrit "Oliver" et pas "Olivier" sur la couverture !
    Pourtant on me l'avait déjà fait remarquer (genre à la dédicace dudit bouquin). Mais bon, j'ai une mémoire de poisson bleu :p

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