mardi 28 octobre 2014

Keith Roberts - Pavane

Pavane, Keith Roberts, 1966, 253 pages.

Le point de divergence se situe en 1588. En cette année, la reine Elisabeth I d'Angleterre meurt assassinée et la Grande Armada espagnole n'est pas repoussée. La face du monde, de l'Europe tout du moins, en est bouleversée. Le XXème siècle n'est pas celui que nous avons connu : la révolution industrielle n'a pas eu lieu, le rail et les sémaphores sont ce qu'il y a de plus avancé, le Pape, dont le pouvoir n'a jamais décliné, interdisant tout développement de la technologie, cette sorcellerie.

C'est dans cet univers que Keith Roberts fait danser sa pavane à divers protagonistes qui n'interagiront entre eux que de manière lointaine. Car Pavane se compose de six récits ("mouvements") et d'un épilogue ("coda") qui sont presque autant de nouvelles indépendantes, chacun se concentrant sur un personnage propre. Et pourtant, si les histoires sont déjà excellentes en soi et que la concordance générale ne se distingue pas immédiatement, c'est bien dans sa globalité que Pavane devient génial et s'avère être bien plus qu'un simple fix-up.

Avec Pavane, Keith Roberts se veut quelque peu horloger. Ainsi, pour construire son chef-d'oeuvre, il assemble minutieusement ses nombreuses pièces. Dans celles-ci, on retrouve aussi bien des hommes et des femmes, avec le plus souvent leurs luttes et leurs tragédies, que des machines, trains à vapeur et sémaphores qui sont autant de personnages à part entière. Chaque chose est à sa place, chaque élément est contrôlé. Le tout forme une mécanique de précision inéluctable.

Pavane est un très grand livre dont je ne saurais rendre toute l'importance. À la fois pionnier du steampunk et classique de l'uchronie, c'est aussi une oeuvre de science-fiction qui s'offre quelques intrigantes touches de fantastique. Peu importe, Pavane dépasse les catégories pour créer quelque chose de plus grand. Un moment d'évasion dans une autre Angleterre, dont on ne ressortira pas forcément avec toutes les réponses mais assurément avec de très belles images plein la tête.

Un grand merci à Lorhkan pour la découverte

Troisième emprunt à la bibliothèque pour le challenge Morwenna's List

mardi 21 octobre 2014

Terry Pratchett - Mortimer

Mortimer, Terry Pratchett, Tome 4/35 des Annales du Disque-Monde, 1987, 297 pages.

« Je faisais passer les âmes dans l’autre monde. J’étais le tombeau de tous les espoirs. J’étais la réalité ultime. J’étais l’assassin devant qui aucune serrure ne résiste.
- Oui, j’entends bien, mais avez-vous des compétences particulières ? »

Mortimer, mais tout le monde l'appelle Morty, est un garçon qui n'est pas méchant mais qui n'arrive pas à grand chose. Quand son père essaye de lui trouver un apprentissage, il ne trouve personne. Ou presque. Puisque La Mort accepte de le prendre à son service.

Le voici, le voilà, La Mort est là ! Et il tient toutes ses promesses, tant les scènes où il apparaît sont autant de bons moments. Même si Morty est un bon personnage, il porte tout de même ce tome sur ses épaules.

C’est marrant, les sourcils, songea-t-il. C’est une fois qu’ils sont partis qu’on les remarque vraiment.

Pour le reste, c'est le Disque-Monde, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts des tomes précédents. Les fulgurances humoristiques sont exquises, mais j'ai du mal à rester accrocher et impliquer continuellement dans l'histoire. Les personnages secondaires, bien que souvent forts incroyables, me donnent rarement envie d'en apprendre plus sur eux. Et l'intrigue a parfois des allures de listing de péripéties interchangeables, qui se résoudront toutes dans la frénésie finale.

Le plaisir est là, il y a de très bons passages, mais ça n'atteint toujours pas un niveau exceptionnel sur la longueur. Je ne désespère pas, cela va bien finir par arriver, non ?

Une seule et unique créature aurait pu reproduire l’expression de leurs visages : un pigeon qui vient d’apprendre non seulement que Lord Nelson est descendu de sa colonne mais qu’on l’a aussi aperçu qui achetait un fusil à répétition calibre 12 et une boîte de cartouches.

samedi 18 octobre 2014

Mike Resnick - La Belle ténébreuse

La Belle ténébreuse, Mike Resnick, 1987, 320 pages.

Leonardo est un extraterrestre, gentil et pur, expert en art "humain". Engagé par un riche collectionneur, sournois et raciste, il part à la recherche d'oeuvres représentant "La Belle Ténébreuse", une femme en noir qui semble hanter des artistes méconnus depuis des millénaires.

La Belle ténébreuse a un gros problème : il ne faut que trois pages pour connaître toutes les informations concernant l'intrigue et sa "résolution". Pendant le reste du temps, on suivra les personnages balbutiant des explications et émettant des hypothèses dont nous connaissons déjà le résultat. Tout cela pour une conclusion qui n'en est pas une, bien trop ouverte pour être satisfaisante, à l'image du livre : n'apportant rien au mystère.

Au-delà de cette frustration, La Belle ténébreuse est pourtant un livre qui se lit facilement, bien aidé par la prédominance de ses dialogues. Mais pas que. L'évolution du personnage de Leonardo, herbivore candide influencé par son contact avec les hommes, est intéressante. Les péripéties du gentil extraterrestre entouré de méchants humains ne font pas ressentir une certaine caricature et donnent envie de les suivre plus longuement. Et puis, en arrière-plan, Mike Resnick n'oublie pas ses thèmes favoris et évoque le racisme, l'apartheid, l'acculturation.

Malheureusement, même si le cadre est sympathique, il n'est tout de même pas suffisant pour faire oublier une histoire trop faible. La Belle ténébreuse est bien loin d'être un Resnick majeur. On trouvera très facilement de bien meilleures lectures de l'auteur.

mercredi 15 octobre 2014

Craig Johnson - Little Bird

Little Bird, Craig Johnson, Tome 1 des Aventures de Walt Longmire, 2004, 409 pages.

Petit shérif tranquille dans le Wyoming, Walt Longmire vit dans sa routine et pense tranquillement à la retraite. Jusqu'à ce qu'on découvre un cadavre dans sa juridiction. Et pas n'importe quel cadavre : c'est celui de Cody Pritchard, un des quatre adolescents convaincus de viol deux ans plus tôt sur la jeune Little Bird, une indienne.

"La vengeance est un plat qui se mange froid". L'épigraphe de Little Bird laisse peu de place au doute sur le mobile de l'intrigue policière. Ce qui est bien dans l'esprit du livre, qui ne regorge pas de multiples rebondissements explosifs et suit une trame logique, presque normale. À vrai dire, s'il n'y avait pas eu le nombre de pages se réduisant, je n'avais aucune idée à 40 pages de la fin que l'histoire allait très bientôt se terminer.

Loin d'être tape à l'oeil, Little Bird est un polar calme, presque reposant, qui joue sur la sympathie plus que l'originalité. Cela cadre parfaitement avec l'environnement, l'ouest sauvage américain, entre grandes plaines et montagnes enneigées, encore en retrait par rapport au modernisme ambiant, avec ses petits comtés et ses réserves d'indiens. Un parfait cliché si ce n'était pas écrit par quelqu'un qui le vit au jour le jour.

Encore une fois, l'originalité n'est pas l'ingrédient principal, c'est un polar classique sur bien des aspects. Mais c'est aussi un roman sympathique, dont la valeur ajoutée provient d'un voyage au coeur d'une certaine Amérique. Dépaysement garanti.

dimanche 12 octobre 2014

Lauren Beukes - Moxyland

Moxyland, Lauren Beukes, 2008, 297 pages.

Le Cap, Afrique du Sud, futur proche. Les technologies, spécialement les nanotechnologies, sont omniprésentes. Les corporations font la loi. La fracture sociale est numérique. Le portable est aussi important que la vie, peut-être même plus tant il semble la contrôler. Pour nous faire visiter cette société, 4 jeunes et leurs histoires entremêlées seront nos guides.

Je ne dis rien de l'histoire pour deux raisons. Premièrement, en raconter quoi que ce soit reviendrait déjà à en dévoiler trop tant elle comporte peu d'éléments. Il faudra attendre 150 pages pour voir se dessiner un début d'intrigue, et les rebondissements ne seront pas nombreux. Peu importe. La deuxième raison, c'est que ce n'est pas pour l'histoire qu'il faut lire Moxyland.

Moxyland c'est le monde tel qu'il pourrait devenir, une société hyper-technologique, une dystopie cyberpunk dont toutes les composantes se développent au sein de notre société. Écrit en 2008, Lauren Beukes fait preuve d'un sens de la prédiction effrayant, comme le souligne sa postface et l'actualité, chaque jour un peu plus. Moxyland, c'est le monde tel qu'il est en train de devenir.

Flippant, frappant, Moxyland est un roman qui sonne malheureusement juste. À tel point que l'on excusera facilement une histoire balbutiante pour se prendre en pleine tête un cadre dur, sans concession ni espoir. Moxyland est de ces livres qui ne sont pas forcément agréables à lire (d'un point de vue intellectuel ; le style est lui efficace une fois passée la nausée des termes technologiques à foison), mais qui sont des rappels essentiels de ce vers quoi on se dirige.


Vingt-troisième participation au challenge SFFF au féminin

jeudi 9 octobre 2014

Terry Pratchett - La Huitième fille

La Huitième fille, Terry Pratchett, Tome 3/35 des Annales du Disque-Monde, 1987, 269 pages.
« La présente histoire parle de magie (...). Peut-être permettra-t-elle, cependant, d’expliquer pourquoi Gandalf ne s’est jamais marié et pourquoi Merlin était un homme. Parce que la présente histoire parle aussi de sexe, mais probablement pas dans le sens athlétique, acrobatique, comptez-les-jambes-et-divisez-par-deux du terme, à moins que les personnages n’échappent totalement au contrôle de l’auteur. Ils en seraient parfaitement capables. »
Première apparition de Mémé Ciredutemps, La Huitième fille conte l'aventure d'Esk pour entrer à l'Université Invisible et devenir la première femme mage (ou plutôt fille mage dans ce cas précis). Même si d'aventures, il n'y en a finalement que très peu, hormis sur la fin, et qu'il ne se passe globalement pas grand chose. Du coup, un peu comme dans La Huitième couleur, j'ai eu tendance à ne pas m'intéresser plus que ça aux personnages.
« Les chances sur un million, dit-elle, elles se réalisent neuf fois sur dix. »
Cela partait pourtant sur les chapeaux de roues avec des premières pages qui donnent envie d'être citées entièrement, se moquant intelligemment de la fantasy et de la magie. Par la suite, on notera tout de même une quelconque critique des droits, tronqués, des femmes. À ce propos, le titre anglais est bien plus parlant (Equal rites).

Un tome assez banal, qui se lit malgré tout très bien et qui contient tout de même quelques belles fulgurances. À coup sûr, le prochain sera meilleur.
« C’était en fait une de ces localités qui n’existent que pour permettre à des gens d’en être originaires. L’univers en est infesté : villages cachés, petites villes balayées par les vents sous des cieux immenses, voire cabanes isolées dans des montagnes glaciales, dont l’histoire retient seulement qu’ils ont été le lieu incroyablement ordinaire où un événement extraordinaire a pris naissance. Souvent il n’y a rien de plus qu’une petite plaque pour signaler que, contre toute vraisemblance gynécologique, un personnage très célèbre a vu le jour à mi-hauteur d’un mur. »
Couverture : Josh Kirby / Traduction : Patrick Couton

lundi 6 octobre 2014

Robin Hobb - Le Vaisseau magique / Le Navire aux esclaves / La Conquête de la liberté

Le Vaisseau magique / Le Navire aux esclaves / La Conquête de la liberté, Robin Hobb, Tome 1/3 des Aventuriers de la mer, 1998, 309/329/315 pages.

Au sud des Six-Duchés, entre Terrilville et Jamaillia, sur mer et sur terre, la vie de la famille Vestrit, des marchands liés au Peuple des Pluies, alors que leur vivenef est sur le point de s'éveiller. On suit aussi Kennit le pirate dans sa quête de pouvoir, ainsi qu'une troupe de serpents de mer...

Ces trois romans constituent le premier tome VO du cycle des Aventuriers de la mer. Un cycle qui lui-même se situe chronologiquement entre les deux cycles qui constituent L'Assassin royal. Il est d'ailleurs conseillé de les lire dans cet ordre chronologique puisque une partie de l'intrigue des Aventuriers de la mer est utilisé et révélé dans la deuxième partie de L'Assassin royal. Ou alors vous faites comme moi et vous le lisez bien longtemps après.

Pas de doute à avoir, Les Aventuriers de la mer est bien une série de Robin Hobb. Le style est là, plutôt lent et précis dans le détail des personnages. On n'échappe d'ailleurs pas à quelques personnages (ou situations) têtes à claques, soit parce qu'ils sont simplement trop idiots, soit parce qu'ils ne peuvent s'empêcher, involontairement, de toujours faire le mauvais choix.

Pourtant, on ne peut pas s'empêcher de se retrouver pleinement impliqué dans l'histoire, d'avoir l'envie de connaître la suite, de s'attacher aux personnages et à cet univers. Un univers d'ailleurs sympathique, entre terre et mer, avec marchands et pirates, et la dose de mystère qui va bien. J'ai même eu la surprise de trouver ça moins détaillé que dans mes souvenirs de l'auteur, le niveau est vraiment comme il faut. Une sensation peut-être aidée par les multiples fils narratifs.

Au final, c'est un bon premier tome où l'on retrouve une histoire et un style typiques de Robin Hobb, avec suffisamment de différences pour renouveler l'intérêt. Ceux qui aimaient aimeront, ceux qui n'aimaient pas n'aimeront pas.


Vingt-deuxième participation au challenge SFFF au féminin

samedi 4 octobre 2014

Xavier Otzi - Les Pourris

Les Pourris, Xavier Otzi, 2014, 36 pages (pdf).

En pleine période de recrudescence de zombies, littéraires tout du moins, la nouvelle gratuite du mois d'octobre offerte par Le Bélial' est Les Pourris, une nouvelle de Xavier Otzi, premier texte SFFF de cet auteur français, à télécharger ici.

Autant le dire tout de suite : je n'aime pas les zombies. Bien que ne les ayant que très peu fréquentés. J'assume cet avis hâtif, je n'aime pas ce qu'ils symbolisent, une certaine apocalypse horrifique. Et tous ces morceaux qui tombent. Beurk.

Tout ça pour dire que mon avis est donc potentiellement biaisé (plus que d'habitude s'entend). Je n'ai pas apprécié ma lecture. D'abord, en être trop sensible, j'ai eu du mal avec certaines images. Mais j'ai aussi eu du mal avec l'histoire et son intrigue quasi-inexistante, la nouvelle dans son ensemble étant résumable en une phrase. L'idée centrale n'est pourtant pas trop mal, mais elle est insuffisante pour tenir le récit sur son dos.

Positivement, le style est plutôt agréable à lire, sa fluidité ne pose aucun problème. L'idée est, de mon point de vue de néophyte, plutôt originale. À part ça, très peu pour moi. Si les zombies ne vous rebutent pas, peut-être y trouverez-vous votre bonheur.


Première participation au Challenge Francofou

Première tentative pour le Zombies Challenge

jeudi 2 octobre 2014

Feux Divers #7 - 6 en 1 !

« - Il est frais mon challenge, il est frais !
- Il est pas frais ton challenge ! Venez voir mon challenge plutôt !
- Évidemment qu'il est frais mon challenge, c'est le tien qui sent le cramé !
- Je vais t'en donner moi du cramé ! »

En ce moment, c'est un peu ça la blogosphère, un grand capharnaüm où les challenges se multiplient. Malheureusement, le tout se passe dans une ambiance très calme et très sympathique, sans aucun créateur de challenges pour se mettre sur la figure, au plus grand désarroi d'Ordralfabétix et Cétautomatix.

Et moi, dans tout ça, je m'engage naïvement dans presque tout ce qui passe, jusqu'à avoir 4 challenges en parallèle pendant l'été. Deux ont pris fin, l'accalmie s'annonçait. Et paf, voilà que deux remplaçants prennent déjà leurs places. Tour d'horizon donc de 6 challenges : deux terminés, deux en cours et deux nouveaux.

Rupestre Fiction

Le challenge Rupestre Fiction a été organisé par Vert jusqu'au 31 août dernier. Un objectif : lire des livres traitant de la préhistoire, au sens large du terme.
Mon bilan est plutôt bon, puisque c'est quasiment trois lectures en trois mois et aucune déception :

- Le Monde perdu d'Arthur Conan Doyle
- Le Peuple des rennes de Megan Lindholm

Plus que 7/8 mois à attendre pour découvrir le prochain thème farfelu que choisira Vert !



Summer Star Wars : Episode II

Le Summer Star Wars : Episode II, organisé par Lhisbei et M. Lhisbei, a pris fin le 23 septembre. Dans la thématique, j'ai mis un peu de temps avant de trouver mon rythme de croisière mais j'ai fini par m'envoler régulièrement hors des frontières terrestres, le plus souvent pour ma plus grande joie !
Sur les 188 billets recensés au total, 16 sont de mon acte, avec 15 lectures et 1 article sur Doctor Who !

- Les Hommes-Fourmis du Tibet de Stephen Baxter
- Les Dépossédés d'Ursula Le Guin
- Redshirts de John Scalzi
- Le Visage du démon de Jack Vance
- L'Univers en folie de Fredric Brown
- L'Anniversaire du monde d'Ursula Le Guin
- Étoiles, garde à vous ! de Robert A. Heinlein
- L'Âge des étoiles de Robert A. Heinlein
- Dominium Mundi, Livre I de François Baranger
- Les Croisés du cosmos de Poul Anderson
- Dominium Mundi, Livre II de François Baranger
- Enfer de Mike Resnick
- Memoria de Laurent Genefort
- Le Vagabond de l'espace de Robert A. Heinlein
- L'Homme des jeux de Iain M. Banks

Énormément de très bonnes et excellentes lectures dans cette liste, n'hésitez pas à y piocher.
Merci Lhisbei pour l'organisation et l'initiation de nombreuses découvertes ! Je réserve dès à présent un ticket pour le voyage de l'an prochain !




Morwenna's List

Le challenge Lorhkan's List Morwenna's List est organisé par Cornwall du 1er juillet 2014 au 1er juillet 2015. Il consiste en la lecture d'oeuvres citées dans Morwenna, le livre de Jo Walton. Et il n'y a même pas besoin de l'avoir lu, puisque Lorhkan en a fait une super liste.
Seulement deux lectures pour le moment à mon actif, mais il reste du temps, et ce ne sont pas des lectures à renier, loin de là :

- Les Dépossédés d'Ursula Le Guin
- Terremer d'Ursula Le Guin

Hormis Pavane de Keith Roberts, rien de certain pour la suite. Souhaitez-moi du Ursula Le Guin. Et peut-être réussirai-je enfin à trouver un livre de Robert A. Heinlein cité dans Morwenna, je ne désespère pas.



SFFF au féminin

Le challenge SFFF au féminin est organisé par Tigger Lilly jusqu'au 8 mars 2015. Le but : lire de la SFFF écrite par des femmes.
À un peu plus de la moitié du challenge, j'en suis à 20 participations, un chiffre en bonne partie sponsorisé par La Décade de l'Imaginaire.

- Les Hommes dénaturés de Nancy Kress
- Sans âme de Gail Carriger
- L'une rêve, l'autre pas de Nancy Kress
- Sans parler du chien de Connie Willis
- Coeurs de rouille de Justine Niogret
- le Miroir d'Électre de Jeanne-A Debats
- Burgundia Remanence de Danielle Martinigol
- Homeostasie de Laurence Suhner
- Vers les airs de Camille Brissot
- Du rififi entre les oreilles d'Anne Fakhouri
- Horizon de Carina Rozenfeld
- Aknaktak de Sylvie Denis
- Les Dépossédés d'Ursula Le Guin
- Terremer d'Ursula Le Guin
- Les Dragons de Sa Majesté de Naomi Novik
- Le Trône de jade de Naomi Novik
- L'Anniversaire du monde d'Ursula Le Guin
- Le Peuple des rennes de Megan Lindholm
- Zoo City de Lauren Beukes

Pas d'inquiétude, j'ai encore suffisamment d'idées pour alimenter cette liste dans les prochains mois. Avec notamment l'envie de rattraper mon retard concernant les oeuvres de Robin Hobb que je n'ai pas encore lu (Les Aventuriers de la Mer et Les Cités des Anciens).



Challenge Francofou

Le Challenge Francofou est organisé par Doris du 1er octobre 2014 au 30 mars 2015. Comme son nom l'indique, il s'intéresse à la lecture d'oeuvres francophones dans le domaine de l'imaginaire.
Ayant participé à la première édition, je me suis évidemment engagé pour cette deuxième. Je ne suis pas sûr de faire autant de participations que l'an passé (16 semble-t-il, je ne me souvenais pas d'autant), mais je tâcherai de faire de mon mieux ! Ça sera peut-être l'occasion d'aller enfin faire un tour sur Omale...



Retour vers le Futur

Le challenge Retour vers le Futur est organisé par Lune du 21 octobre 2014 au 21 octobre 2015. Pour fêter les 30 ans du premier film et l'arrivée prochaine de Marty McFly à notre époque, il faut chroniquer des oeuvres sur le thème du voyage dans le temps.
Pris d'un instant de folie, et peut-être en partie poussé au vice, je me suis engagé à un minimum de 12 participations. Soit, pour se rassurer un peu, une chronique par mois, ce qui semble réalisable. Il y aura certainement du Poul Anderson et du Connie Willis dans le lot.



Bonus :
Zombies Challenge

Le Zombies Challenge est organisé par Cornwall à partir du 11 septembre et pour une durée de 28 semaines. Surfant sur la tendance zombie actuelle et les nombreuses parutions à venir, il nécessite évidemment de chroniquer des oeuvres évoquant les zombies et autres morts-vivants.
Je ne le considère pas comme un véritable challenge, étant donné que je ne ferai pas l'effort d'aller chercher spécifiquement des lectures zombies. Néanmoins, étant donné que j'aurais surement 2 ou 3 lectures rentrant dans ce cadre, je participerai passivement !