Le Silmarillion, J.R.R. Tolkien, 1977, 478 pages.
Amis de la généalogie et de la cartographie, ce livre est pour vous !
En effet, avec 20 personnages et 15 lieux différents par page, il vous faudra des connaissances dans ces deux domaines pour espérer suivre complètement l'histoire. Mais ne nous précipitons pas, et commençons par le commencement.
Ah, Tolkien. Tolkien ! Que celui n'en ayant jamais entendu parler me jette le premier hobbit !
Le Seigneur des Anneaux est un classique, Bilbo le Hobbit aussi dans une moindre mesure (mais son statut est définitivement en cours de modification). Le Silmarillion était pour moi la dernière pierre du triptyque des oeuvres majeures de Tolkien, et la seule que je n'avais pas encore lue. Je me suis donc attelé à corriger mon ignorance, profitant de la sortie de la première partie du Hobbit (que j'ai, au passage, trouvé très bon) pour me faire une période Tolkien. J'en parle car je pense que cela m'a aidé dans ma lecture : j'étais déjà dans l'univers, j'avais envie d'en savoir plus. Sans cela, je pense que j'aurais eu un peu plus de mal.
Mais Le Silmarillion, qu'est-ce que c'est ? C'est une oeuvre posthume, publié quelques années après la mort de Tolkien par son fils Christopher, qui compile 5 histoires (4 courtes et 1 longue) : 3 sur la création du monde et le Premier Age (dont la partie sur les Silmarils, la plus importante, qui donne son nom au livre) ; 1 sur le Second Age et le Royaume de Numenor ; 1 sur le Troisième Age et les anneaux de pouvoir.
Deux choses importantes : si vous n'avez jamais lu de Tolkien, ne commencez pas par celui-ci ; si vous en avez déjà lu, ne vous attendez pas à la même chose. Le Silmarillion est différent, plus compliqué. Vous aurez plus à faire à un manuel d'histoire qu'à un roman. Il y a réellement un nombre considérable de noms de personnages et de lieux, qui rendent la lecture parfois un peu difficile. Pour preuve, à la fin vous trouverez une cinquantaine de pages hors récit, avec notamment un index des personnages, quelques arbres généalogiques et des cartes.
Vous en êtes arrivés à la conclusion que je n'ai pas aimé ? Et bien non ! Malgré quelques passages où j'ai un peu lâché prise, j'ai apprécié ce livre. On rentre dans les fondements d'un univers mythique et on découvre des tonnes de choses. En en sortant, j'ai eu l'impression d'avoir acquis un savoir. Bien sûr, je n'ai pas pu tout ingurgiter, mais pourquoi ne pas y revenir y lire un chapitre, au hasard, ou bien pour chercher un élément précis.
Pour terminer, deux petites remarques : si vous êtes fan des elfes, vous en aurez pour votre argent ; ne vous fiez pas à la couverture, Gandalf contre le Balrog ce n'est pas dans ce livre.
Et bien, tu lis du lourd. Perso, j'ai beaucoup de mal à lire Tolkien, alors ne parlons pas du Silmarillon :D
RépondreSupprimerJe ne sais pas ce que tu définis par "lourd", mais il est possible que je fasse encore plus "lourd" en ce moment ^^'
SupprimerJ'entends par lourd du ultra-dense en informations. Et qu'est-ce que tu peux bien lire pour que ce soit plus "lourd" que le Silmarillon, je suis curieux de savoir ^^
RépondreSupprimer