Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes, 1966, 311 pages.
J'ai toujours un peu peur quand j'ouvre un livre en ayant de lui une grande attente. Ce fut le cas ici, puisque j'avais lu l'avis du Dévoreur de livres, qui lui avait donné sa note maximale, 10/10.
Je me suis lancé. Je n'ai pas été déçu. Merci à lui.
Que dire ? Ce livre est magnifique. Pourtant, ce n'est pas la première réaction que l'on a en l'ouvrant. Je pense que mon expression faciale après quelques pages devait pouvoir se résumer par des yeux exorbités, et une phrase du genre "Waouh, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Où est-ce que je suis tombé ?". Vous ferez peut-être même comme moi et irez directement voir quelques pages plus loin, pour vérifier que ce n'est pas une erreur. Ce n'en est pas une. C'est même une idée de génie. Je ne vous en dévoile pas plus, c'est une surprise qu'il faut se garder.
Plus on avance dans la lecture, plus on se retrouve pris dans les mailles de l'histoire. Absorbé par le récit, mais surtout par son personnage principal, Charlie Gordon. On le suit, on s'y attache, on l'apprécie, on le perd, on s'en rapproche, on le pleure, on le vit.
Et on se questionne, car Daniel Keyes nous apporte de quoi réfléchir, notamment sur ce qu'est un être humain ou notre rapport aux autres.
Mais si ce livre serait surement bon s'il n'y avait que l'histoire, il devient une véritable merveille combiné à la manière dont il est écrit. C'est la réunion parfaite du fond et de la forme. Une combinaison qui évolue en parallèle, magistralement. Et il vous faudra le lire pour bien comprendre ce que je veux dire.
Il arrive parfois que je lise un livre et qu'une fois terminé je sois encore dedans. Que je sois bouche bée, encore déconnecté de la réalité. Autant triste que cela soit terminé, qu'heureux que cela soit ainsi, et de l'avoir lu. Des fleurs pour Algernon fait partie de cette catégorie.
Mon seul 10 :)
RépondreSupprimerContent que ça t'ait plu, et t'as su y mettre plus de mots que moi. je ne peux que le conseiller ;)