Planetfall, Emma Newman, Tome indépendant 1/4 de "Planetfall", 2015, 287 pages
Sur une lointaine planète, une colonie humaine s'est installée au pied d'une étrange structure, la Cité de Dieu. Leur cheffe de file, Lee Suh-Mi, y a disparu depuis plusieurs années mais les terriens, incités par des messages annuels, continuent d'attendre son retour et des révélations sur Dieu. L'arrivée de Sung-Soo, descendant de Lee Suh-Mi et rescapé inattendu de la Chute initiale, va bouleverser l'équilibre de la communauté.
Planetfall est un roman mystérieux. Et ce n'est pas qu'une formule puisque tout le récit repose sur le fait de comprendre ce qu'est cette expédition et cette planète. Et plus encore ce qu'est le secret sur lequel tout semble être construit. La réponse à la première question s'avèrera plus ou moins satisfaisante selon qu'on aime ou non les fins ouvertes et mystico-fantasmagoriques. J'ai trouvé ça un peu perturbant mais cela colle finalement assez bien avec ce qui est présenté tout au long du récit. Et puis ça tombe bien, l'important est ailleurs, dans la seconde question, le secret.
Le secret en lui-même n'est pas exceptionnel. Mais toute sa présentation et son intégration au récit sont remarquables. Et plus encore son lien avec Ren, la narratrice du récit. Un personnage exceptionnel, dans le sens où l'on ne voit presque jamais de telles représentations. Et le fait de vivre le récit à travers ses yeux rend la chose encore plus forte puisqu'il est impossible de deviner avant longtemps que Ren a quelque chose de particulier, d'anormal.
Planetfall est très loin d'être un planet-opera classique. Il ne faut peut-être même pas le lire en s'attendant à un roman de science-fiction. C'est un roman qui utilise la science-fiction et la foi, toutes les palettes de l'imaginaire en somme, pour mieux proposer un portrait profondément réaliste et absolument humain. Est-ce que c'est un roman parfait ? Non. Est-ce que le personnage de Ren vaut à lui seul la lecture ? Oui, sans aucun doute.
Couverture : Anxo Amarelle / Traduction : Racquel Jemint
D'autres avis : Vert, Lhisbei, Le Maki, Shaya, Le chien critique, Lorhkan, Gromovar, FeydRautha, Xapur, Lune, Elessar, Cédric, Célinedanaë, Jean-Yves, ...
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Je regrette beaucoup que les traductions se soient arrêtées à son 2ème roman.
RépondreSupprimer@salemybor : Oui, c'est vraiment dommage. Heureusement que les tomes sont indépendants, ça n'ajoute pas cette frustration.
SupprimerJe le regrette aussi. J'avais adoré cette série avec une préférence pour le deuxième (très lié au premier ;-) )
Supprimer@Le Maki : Ah, donc il ne faut pas que j'attende des années avant de le lire.
SupprimerJ'ai un peu renoncé à lire ces bouquins car je n'aime pas les séries pas finies (même si les tomes sont indépendants).
RépondreSupprimer@Tigger Lilly : Je me disais pareil et puis j'ai pris sur moi et je ne regrette pas du tout. Et puis la série est terminée techniquement, juste pas dans la bonne langue, c'est un peu moins pire et ça laisse une option de tenter la VO - oui, c'est ce que je me fais croire pour calmer mon complétionnisme. 🙈
SupprimerJ'espère que tu le feras :p
Supprimer@Tigger Lilly : Seulement si tu te lances aussi dans la série. 😇
SupprimerAhlàlà, tu donnes envie!! J'ai survolé quelques-uns des autres avis et c'est fou ce que le Chien critique est d'un autre avis 😂😂😂
RépondreSupprimer@Alys : Toujours à faire son intéressant celui-ci.
Supprimer"Un personnage exceptionnel, dans le sens où l'on ne voit presque jamais de telles représentations."
RépondreSupprimerOui, oui, oui.
Je suis tellement désolée que la série n'ait pas fonctionné en France :( D'autant que chaque tome se lit de manière réellement indépendante.
@Lhisbei : C'est incompréhensible. Mais au moins l'indépendance fait qu'on peut continuer à prêcher la lecture de ces deux livres - je suis confiant, j'inclus directement le deuxième sans l'avoir lu.
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