Faux Rebond, Harlan Coben, Tome 2/? de Myron Bolitar, 1996, 306 pages.
Faux Rebond est le troisième livre d'Harlan Coben mettant en scène Myron Bolitar, l'agent sportif qui a la joie d'avoir un entourage qui se crée continuellement des ennuis. Pour avoir déjà lu des "Myron Bolitar" plus récent où le fait est rappelé, j'avais hâte de découvrir celui-ci, se déroulant dans l'univers du basket, et voyant Myron faire son comeback en NBA.
Comment voulez-vous faire une chronique de ce livre sans dire exactement la même chose que pour les précédents ? Je n'ai pas encore trouvé, alors je vais rapidement radoter. C'est toujours la même recette : plein de personnages, qui sont autant d'intrigues, de pistes et de fausses pistes. Au dessus de cela, Myron qui nage dans l'incompréhension et la recherche, accompagné de l'ineffable Windsor Horne Lockwood III (ou Win si vous êtes feignant, mais son nom complet claque quand même). Ça va un peu dans tous les sens, jusqu'à ce qu'on sente qu'on se rapproche de la fin, et que paf, la solution arrive. Je précise que cette dernière phrase n'est pas une critique, j'aime bien l'idée que le dénouement soit un peu brutal, ça apporte un rebondissement et évite des longueurs.
Parce que les longueurs, ce n'est vraiment pas le problème ici. Les mystères s'enchaînent, et se renouvellent dès que l'on pense avoir compris. Sans oublier une bonne dose d'action, puisqu'il y a toujours quelques méchants messieurs qui osent se mettre dans les pattes de nos deux amis. Le tout est saupoudré d'un humour dans les réparties proposées, souvent aux frontières de l'inconscience dans la bouche de Myron, et parfois un peu cour d'école, mais cela va très bien avec l'univers.
À l'exact opposé de ma récente lecture d'Aquaforte, qui est un livre basé sur les descriptions et les gros blocs de texte et donc plutôt exigeant, Faux Rebond est clairement une lecture facile, qui repose essentiellement sur les dialogues. C'est sympa, ça repose le cerveau (dans certaines limites, parce qu'il faut quand même un peu suivre l'intrigue, ça reste un polar...), ça se mange sans faim. Parfait pour l'été !
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