Anansi Boys, Neil Gaiman, 2005, 488 pages.
Après un début d'année quasiment dédiée à sa découverte, c'est le retour d'une lecture de Neil Gaiman. De Monsieur Neil Gaiman. Et en plus aux éditions du Diable Vauvert, éditions que je trouve toujours belles et agréables à lire. Que demander de plus ? Que cela soit bien ? Mais ça l'est, évidemment !
L'action d'Anansi Boys se situe dans le même univers qu'American Gods, soit un monde contemporain où cohabitent de nombreuses divinités. Ce n'est pas pour autant une suite, bien qu'on y retrouve le personnage de M. Nancy, personnage secondaire d'American Gods. De toute manière, l'histoire se concentre plus sur ses enfants que sur M. Nancy. Mais ça, vous le saviez déjà, puisque vous aviez lu le titre du roman...
Si je devais définir Anansi Boys, je prendrais la définition que donne Neil Gaiman sur la quatrième de couverture. C'est exactement ça, c'est du Gaiman. On y retrouve sa plus grande force : des personnages hauts en couleur et complètement loufoques. Plus toujours une dose d'humour. Au passage, le citron vert (une sorte de running gag hilarant) m'a fait pensé au cachalot et au pot de pétunia d'H2G2. J'avais juste envie de le dire.
Au niveau de l'histoire en elle-même, cela met un peu de temps à se déclencher. La première partie existe sans véritable but, si ce n'est de suivre la vie d'un personnage. Puis, alors qu'on se fait à l'idée que ce livre n'ira nul part, une intrigue se crée. Ce n'est peut-être pas exceptionnel, on sait globalement où le récit va aller, mais la plume de Neil Gaiman sait faire la différence, et rendre cela prenant. Et on pourra peut-être y voir quelques belles métaphores et réflexions sur les histoires et l'enfance.
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