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jeudi 18 juin 2015

Roland C. Wagner - Un Homme-singe à la mode d'Épinal

Un Homme-singe à la mode d'Épinal, Roland C. Wagner, 2003, 21 pages (epub).

À l'occasion de la Décade de l'imaginaire 2015, du 8 au 17 juin, l'Atalante fait des promotions sur 10 romans et offre 6 nouvelles. Un Homme-singe à la mode d'Épinal de Roland C. Wagner est la sixième.

Ceci n'est pas une nouvelle. Ceci est un extrait, un chapitre, du roman Kali-Yuga de Roland C. Wagner, le 8ème volume des "Futurs mystères de Paris". Lisez-vous souvent un chapitre du milieu d'un roman sans en connaître le début ou la fin ? Moi pas.

Un Homme-singe à la mode d'Épinal ne vaut même pas les 10 clics que j'ai fait pour l'obtenir.

dimanche 11 mai 2014

Roland C. Wagner - Cette crédille qui nous ronge

Cette crédille qui nous ronge, Roland C. Wagner, 1991, 133 pages.

Troisième étape dans les novellas de Roland C. Wagner. Après une première bonne découverte, Le Serpent d'angoisse, mais une deuxième lecture moins convaincante, Celui qui bave et qui glougloute, de quel côté penchera la balance avec Cette crédille qui nous ronge ?

Océan, une planète étrangère, colonisée par la Terre, dans un futur lointain. Où les gens parlent une langue française déformée (je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir une forme proche du québécois et de lire plusieurs fois en mettant à l'accent...). Où le débat fait rage entre les carnivs et les vegets : doit-on tuer et manger les animaux ?

L'axe de réflexion du livre est assez clair. La portée de sa réponse bien moindre. Le plus intéressant est finalement de voir les changements que la société a connu : la psychologie est une science, la Terre est surpeuplée et la vie en son sein en est profondément bouleversée, le meurtre a été éradiqué,... Malheureusement, on ne fait que survoler tous ces aspects pour se concentrer sur une seule question : viande ou pas viande ?

Cette petite frustration passée, le récit reste intéressant. On suit Quartz B dans sa quête pour répondre à la Question Alimentaire. Novella oblige, ça va vite, ça se lit vite, ça s'enchaîne, ça en devient un petit thriller. Un bon livre avec de sympathiques illustrations animalières de Philippe Caza. Reste un deuxième épilogue troublant, qui tend légèrement au désespoir et conclut l'oeuvre sur une note négative. C'est triste.

jeudi 5 septembre 2013

Roland C. Wagner - Celui qui bave et qui glougloute

Celui qui bave et qui glougloute, Roland C. Wagner, 1999, 88 pages.

Ayant il y a peu de temps bien aimé Le Serpent d'angoisse, j'ai décidé de tenter une nouvelle novella de Roland C. Wagner, toujours chez ActuSF et leurs couvertures qui attirent l'oeil. Evidemment, c'est aussi une lecture dans le cadre du JLNN de Lune.

Autant le dire tout de suite, j'ai un petit problème avec ce livre : je ne m'en souviens plus vraiment. Ça ne fait pourtant pas si longtemps que ça que je l'ai lu, et cela me confirme donc dans mon ressenti : je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture.

L'idée de base était plutôt alléchante, avec les Indiens qui se trouvent des alliés intergalactiques, et la Terre qui se retrouve finalement au milieu de quelque chose de bien plus grand. Sauf que cet aspect est finalement retombé assez vite, se concentrant plus sur le côté mystère et créatures bizarres. En plus, je n'ai étonnamment pas vraiment accroché à cet univers Far West combiné à des extraterrestres (dont les références se révèlent assez anecdotiques).

À côté de ça, il me faut souligner les autres clins d'oeil intégrés par Roland C. Wagner, dont ceux à H.P. Lovecraft, que bien qu'étant complètement inculte j'ai cru pouvoir déceler. Vous verrez assurément plus de choses que moi.

Au final, je suis plutôt passé à côté de ce livre, qui bien que commençant bien, a évolué sur des territoires qui ne sont pas mes préférés (ni ceux que je connais le mieux). Mais elle pourrait tout de même vous plaire, vu tout le bien dont j'en ai lu ailleurs.

mercredi 14 août 2013

Roland C. Wagner - Le Serpent d'angoisse

Le Serpent d'angoisse, Roland C. Wagner, 1987, 116 pages.

Quand j'ai aperçu Le Serpent d'angoisse, je me suis souvenu de l'avoir déjà vu quelque part. Ce n'est pas vraiment étonnant, une couverture aussi colorée ne s'oublie pas. Je me suis même rappelé que c'était Le Dévoreur de Livres qui l'avait chroniqué. Sauf que je n'avais plus aucun souvenir de ce qu'il en avait dit. Pas de problème, il faut savoir tenter. Surtout que je cherchais une lecture pour enfin, après pour je ne sais quelle raison ne pas l'avoir fait plus tôt, entrer dans le challenge de Lune, le JLNN (Je Lis des Nouvelles et des Novellas). Parce que même si je ne suis pas très doué, je crois qu'on peut dire que c'est une novella.

Le Serpent d'angoisse commence un peu chaotiquement. Plusieurs récits s'entrecoupent, sans qu'on ait énormément d'informations. C'est un petit peu le cafouillis. Et puis petit à petit, en partie grâce à la quatrième de couverture qui donne un axe, avouons-le, l'intrigue prend forme. J'ai trouvé ça plutôt bien amené, petit à petit, avec quelques points mystérieux qui durent assez longuement mais trouvent finalement tous leurs significations.

L'histoire en soi est assez simple. Des télépathes se sont développés, et permettent aux puissants de vivre leur idéal dans la psychosphère, un concept à la fois visuel mais pas forcément très compréhensible dans son utilisation. Pendant ce temps, dans la "vraie vie", des villes se révoltent face au pouvoir en place. Il faut avouer que l'idée est assez sympathique, et Marx n'en serait pas mécontent. Le peuple face aux élites, prolétariat contre bourgeoisie !

D'une manière assez primaire, j'ai aimé la lutte contre l'idéalisme américain et les puissances dirigeantes. Et dans le dénouement, j'ai aimé y voir une belle métaphore, que je ne vous révélerai pas pour ne rien vous gâcher. C'est peut-être un peu linéaire dans le déroulé (et c'est là que le chaos des changements de personnages est finalement plutôt utile), mais percutant dans l'idée générale.