Stéphane Desienne, La Fille qui sauva Hiroshima, 2025, 153 pages
En 1960, Grant, un historien, est chargé par le président des États-Unis d'enquêter sur l'échec du bombardement d'Hiroshima, le 6 août 1945. Un raté tenu top secret et qui serait lié à la présence d'une mystérieuse jeune fille japonaise.
Même sans résumé, le titre de La Fille qui sauva Hiroshima donne toutes les informations nécessaires pour comprendre le pitch de l'histoire. Il s'agit d'une uchronie 'douce', dans le sens où l'Histoire ne s'est pas déroulée comme nous la connaissons mais sans pour autant remettre en cause la marche du monde, le bombardement de Nagasaki ayant bien eu lieu le 9 août 1945. Et tout est lié à une jeune fille, soeur d'un kamikaze, et à un médaillon magique.
Et une fois qu'on a dit ça, on a à peu près tout dit concernant La Fille qui sauva Hiroshima. Ce n'est pas une lecture désagréable, loin de là, mais c'est étonnamment linéaire malgré les deux narrations/trames temporelles. Je l'ai terminée en ne sachant pas trop quel est le but ou le message. Ce qui n'est pas toujours nécessaire mais qui en l'occurrence m'aurait permis de compenser une absence de surprises et d'émotions. Ça se lit bien mais il m'a manqué un petit truc en plus pour que je ne trouve pas la lecture malheureusement un peu vaine.
Couverture : Paul Cosquer (Hiroshima Peace Memorial Museum/Depositphotos/Pixabay)
D'autres avis : Gromovar, Zoéprendlaplume, Sometimes a book, ...
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