L'Homme superflu, Mary Robinette Kowal, 2022, 470 pages
Dans un gigantesque vaisseau de croisière, Tesla Crane, une ingénieure faisant partie des femmes les plus célèbres et riches du monde, est en direction de Mars pour y passer sa lune de miel. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'un meurtre soit commis et que le coupable désigné soit Shal, son mari, détective à la retraite.
L'Homme superflu est un petit whodunit dans l'espace, avec tous les éléments les plus classiques du genre, notamment la galerie de personnages ayant tous leurs petits secrets. L'aspect science-fictionnel, même s'il semble (à la lecture des remerciements de l'autrice) reposer sur de solides bases, reste cependant assez anecdotique, l'intrigue pouvant assez facilement être transposée lors d'une croisière terrienne classique.
Une intrigue qui n'a d'ailleurs rien d'exceptionnel. Elle est correcte, voire sympathique, mais elle est loin d'être ciselée comme un excellent polar, utilisant notamment quelques artifices et facilités. Cela n'est pas forcément grave si vous prenez plaisir à suivre les personnages. Ce qui ne fut pas mon cas, en tout cas pas concernant Tesla Crane, une héroïne que j'ai trouvé hautaine et insupportable (et dont la backstory ne rattrape rien, au contraire). L'Homme superflu a certainement le potentiel d'être une sympathique lecture, mais pour moi ce fut un livre seulement "ok sans plus".
Couverture : Pascal Guédin / Traduction : Patrick Imbert
D'autres avis : L'ours inculte, Yuyine, Le Maki, Le nocher des livres, Chut... maman lit, ...
Je suis en train de le lire, et pour le background SF je trouvais ça aussi anecdotique, sans grand espoir je me demandais si peut-être l'intrigue ferait évoluer ça. J'ai ma réponse.
RépondreSupprimerJe ne suis pas très attachée aux personnages mais ils ne me hérissent pas je les prends comme ça. Par contre, ce qui me gène dans ce livre c'est que des fois je trouve que c'est raconté de manière peu claire, c'est très au niveau macro dans l'enchainement des phrases, pas dans la globalité. Est-ce que tu vois ce je veux dire ? C'est difficile à expliquer, je n'arrive pas très bien à saisir moi-même ce qui ne va pas.
Par contre c'est pile poil ce qu'il me fallait pour lire, c'est assez prenant et facile à lire, alors je prends.
Je n'ai pas été plus convaincu que toi (et que Tigger ?), je l'ai surtout trouvé trop long, trop lent... Si il n'avait pas été écrit par Mary Robinette Kowal, peut être qu'il n'aurait aps été publié sous cette forme ?
RépondreSupprimer@Le Maki : Hum, je ne sais pas, la longueur ne m'a pas particulièrement dérangé je crois. Mais c'est peut-être parce que j'avais d'autres problèmes plus important avec ce livre. 😆
SupprimerBon ben,je retiens une lecture détente, et la couverture avec le chien westie est attractive.
RépondreSupprimer@Carmen : Un personnage très important du livre ce chien en plus, certainement le plus populaire !
SupprimerHop, Kowal passe sur la liste "hyper qui ne se confirme, pas incontournable".
RépondreSupprimerMerci.
@Anonyme : Après je ne juge qu'un seul livre, que d'autres ont apprécié et qui n'est pas son ouvrage le plus réputé. De là à en tirer de telles conclusions, je ne sais pas. ^^
SupprimerJe voulais le lire mais je crois que je vais attendre de le trouver à la bibliothèque.
RépondreSupprimer@Zina : C'est raisonnable même si j'espère quand même que tu l'apprécieras plus que moi !
SupprimerAhah, je suis passée de l'enthousiasme au non enthousiasme! Bon, c'est intéressant de voir ce que tu en dis, même si tu n'as pas trouvé ça fou. C'est quand même un genre pas facile à manier. Je serais bien en peine de résoudre ma propre enquête si je devais écrire un policier... Bon, ça n'excuse rien, hein, mais c'est sympathique de transposer ça dans l'espace.
RépondreSupprimer@Alys : Clairement c'est toujours du boulot de réussir à créer une intrigue policière qui tient la route, même quand c'est plus une autoroute qu'un tortueux chemin de montagne.
SupprimerBon ça confirme mon opinion jusque-là, un roman détente, dont il ne faut pas attendre autre chose.
RépondreSupprimer@shaya : Exactement. Et dans cette optique ça peut bien faire le boulot.
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