Brumes fantômes, Thierry Di Rollo, 2018, 19 pages (pdf).
Bersekker revient sur le lieu de sa jeunesse. L'occasion d'en finir avec une page de son passé et de se tourner vers l'avenir... s'il est possible de parler d'avenir pour une personne telle que lui ?
Brumes fantômes est une nouvelle simple et efficace. Elle ne restera pas nécessairement en tête à tout jamais, mais elle est tout à fait plaisante à lire, et ce malgré un certain ton désabusé qui n'est heureusement pas pesant. Elle est bien aidée en cela par une omniprésence des dialogues la rendant très fluide, avec en prime une certaine ironie/jeu entre personnages et lecteur. Dix minutes de lecture qu'on ne regrettera pas.
« (...) tu es de ce genre que l’on appelle humain. Le laid et le violent nous ont toujours fascinés. »
J'avais surtout aimé le ton désabusé et noir sur le genre humain, pour le reste, je n'accroche pas au style Thierry di Rollo
RépondreSupprimer@Le chien critique : Mais le ton désabusé/noir, c'est justement le style de Di Rollo, non ? =P
SupprimerPour le coup ce n'est habituellement pas trop mon truc, mais là c'est passé tout seul. ^^
Elle est chouette oui, mais je crois pas que c'était pour celle-là que j'avais voté au Prix des lecteurs du Bifrost.
RépondreSupprimer@Tigger Lilly : Tu n'es pas sûre ? Elle devait être marquante ta nominée... =P
Supprimer10 minutes ? Tu lis à la vitesse de la lumière ou c'est moi qui ai le rythme d'un escargot (je penche pour la deuxième solution) ?...
RépondreSupprimer@Lorhkan : Je crois surtout que j'ai approximé la durée, donc c'est peut-être plus 15 minutes que 10. Mais en tout cas ça m'a paru rapide, plus que d'autres, j'ai trouvé ça hyper fluide grâce à tous ces dialogues.
SupprimerJe l'aurais bien relu juste pour vérifier la durée, mais euh... comment dire... =P