mardi 21 janvier 2014

Eduardo Mendoza - Sans nouvelles de Gurb

Sans nouvelles de Gurb, Eduardo Mendoza, 1991, 125 pages.

08h.42 Je lis un billet d'AcrO du mois de décembre. Récapitulant son mois de septembre. Mais publié en décembre. Donc je lis en décembre son billet de septembre en décembre.

08h.45 J'y découvre un livre d'Eduardo Mendoza, Sans nouvelles de Gurb, qui me semble intéressant. Humour et péripéties d'extraterrestres sur Terre ? Avant d'oublier, j'en prends note sur un bout de papier que je glisse dans ma poche. J'ai tendance à avoir une mémoire à effacement rapide.

09h.21 Je me téléporte à la bibliothèque.

09h.22 J'arrive à la bibliothèque.
09h.26 J'y découvre un livre d'Eduardo Mendoza, Sans nouvelles de Gurb, qui me semble intéressant. Humour et péripéties d'extraterrestres sur Terre ? Je l'emprunte.

09h.27 Je me demande si je n'ai pas oublié quelque chose. Je jette à la poubelle un papier qui traîne dans ma poche.

10h.12 J'entame ma lecture. L'histoire se lance immédiatement, le cadre est posé dès la première page. Je me force à ne pas commencer à tout copier en citations.

10h.28 Je trouve l'idée, un extraterrestre débarquant sur la planète Terre et la découvrant avec sa sensibilité, bonne et efficace. Elle est loin d'être révolutionnaire mais elle est bien utilisée. Ce sont surtout les détails et toutes les micro-idées qui font sa force. Ça foisonne.

10h.49 Je continue de remarquer ce qui est remarquable depuis le début : ce livre est drôle. Que cela soit par des situations insolites tel qu'un extraterrestre peut en créer ou par toutes les petites critiques de notre société et de notre vie. Même en étant conscient d'en rater une bonne partie, cela reste très amusant. Les lecteurs barcelonais d'El Pais en 1990 ont dû vraiment passer d'excellents moments.

12h.00 Je m'arrête pour manger des beignets.

12h.12 Je m'arrête pour boire. Je reprends une douzaine de beignets.

12h.24 Je reprends ma lecture.

12h.25 Je décide finalement d'aller me laver les mains avant de reprendre ma lecture.

12h.42 J'arrive déjà à la fin de ce qui doit pouvoir s'appeler une novella. Le livre ne fait que 125 pages mais la lecture est rendu encore plus facile et rapide par le style utilisé. Écrit comme un journal de bord, c'est une succession de courts paragraphes, très majoritairement, toujours introduits par un horaire. Cela donne un rythme effréné et permet l'enchaînement des péripéties sans grands temps morts ni transitions.

12h.47 Je ressors de l'aventure avec un bon sentiment. Une lecture facile et drôle, aux accents satiriques et dotée d'une fin sympathique. Sympathique, c'est vraiment le mot qui définit le mieux l'ensemble.

18h.42 Je parodie sans vergogne la forme du roman pour tenter de lui rendre hommage. Que Señor Mendoza me pardonne.

8 commentaires:

  1. Ahah, j'adore déjà ce 8h42 :D
    Waouh ta chronique est juste géniale ! Tant sur la forme que sur le fond, bravo :)

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  2. Je n'ai aucun mérite, le livre s'y prêtait très facilement. ^^
    Merci tout de même, et merci pour la découverte ! =)

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  3. Tu as vraiment le don de mettre en scène tes chroniques, merci pour le fou rire du midi :D
    Ca donne bien envie de le lire en tout cas.

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  4. Merci à toi, ça fait plaisir ^^

    *coche sa résolution 42 : oser faire des chroniques différentes*

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  5. Ah bah voilà un billet qu'il est chouette ^^ J'avais lu ce (tout) petit livre il y a déjà un moment et vraiment je l'avais adoré !

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  6. Comme on dit, rien ne sert de faire long, il faut partir à point (ou quelque chose comme ça).
    Un livre qui a tout pour plaire en tout cas ^^

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  7. Haha génial ta chronique!! C'est trop ça!! :D

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    1. Merci ! En espérant que tu puisses le relire dans de meilleures conditions la prochaine fois. ^^

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