Échecs et maths, Terry Bisson, 2003, 221 pages.
J'ai récemment découvert Terry Bisson avec Meucs. C'est avec un nouveau recueil de nouvelles, Échecs et maths, que je poursuis mon exploration de l'univers bissonien et que je rajoute une participation au JLNN de Lune.
Échecs et maths comporte 3 nouvelles parues indépendamment mais qui reprennent toutes le même duo de personnages principaux et le même principe : Irving va vivre une aventure aux allures à priori banales, mais qui va rapidement se confronter à un problème classique de la science-fiction (distorsion spatiale, expansion de l'univers et distorsion temporelle). Un problème que Wilson Wu, scientifique multi-tâches , va s'évertuer d'expliquer à l'aide de grandes tirades aux mots compliqués et de formules mathématiques indéchiffrables.
Ce qui fait que cela fonctionne, c'est que l'on suit continuellement Irving, qui n'en comprend pas plus que nous. Outre le traitement scientifique grandiloquent, l'humour est présent par diverses petites touches décalées qui rendent la lecture très agréable. Aussi, alors que chaque nouvelle est bonne en soi, la force de ce recueil est de permettre la création d'un comique de répétition.
J'ai toujours eu du mal avec la hard science, mais cela ne pose ici aucun problème, tant elle n'est présente que pour être tournée en dérision et se concentrer sur les petits détails qu'elle engendre. Point de peur donc à avoir avant la lecture de Le Trou dans le trou, Le Bord de l'univers et Lune de miel à New-York. Dernière preuve que ce recueil est bon : je n'arrive pas à me décider sur celle que j'ai préféré.
Bon faut vraiment que je pense à aller dévaliser le rayon Terry Bisson à la bibliothèque, tu donnes bien envie ^^
RépondreSupprimerTu peux, c'est du tout bon !
RépondreSupprimerPersonnellement, il va falloir que j'aille voir si ses romans sont de la même qualité.