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vendredi 10 novembre 2017

Glen Cook - La Rose blanche

La Rose blanche, Glen Cook, Tome 3 des Annales de la Compagnie noire, Tome 3/3 des Livres du Nord, 1985, 443 pages.

Troisième tome des Annales de la Compagnie noire, après La Compagnie noire et Le Château noir, et fin du cycle des "Livres du Nord". Et c'est indéniablement une fin de cycle.

Je ne sais trop quoi penser de ce troisième tome. Il est d'un côté dans la lignée du deuxième tome, assez convenu et gentillet dans son enchaînement. Et d'un autre côté, il regorge de surprises et d'éléments assez étonnants. Une bonne chose me direz-vous ? Certes. Mais avec un bémol : est-ce toujours de la surprise ou est-ce parfois un peu de facilité ? Je suis incapable de répondre à cette question. Car il me faudrait d'abord répondre à une autre : suis-je objectif ou ai-je simplement désapprouvé certaines tournures de l'aventure ?

Il reste néanmoins un élément objectif : j'ai lu ce troisième tome aussi vite que les deux premiers. Et avec plaisir. Oui, nous ne sommes pas dans l'exceptionnel et la baffe infligée par le premier volume. Mais cela reste une bonne suite et une bonne épopée. Et c'est bien là l'essentiel !

dimanche 5 novembre 2017

Glen Cook - Le Château noir

Le Château noir, Glen Cook, Tome 2 des Annales de la Compagnie noire, Tome 2/3 des Livres du Nord, 1984, 411 pages.

Deuxième tome des Annales de la Compagnie noire, après La Compagnie noire.

Un tome en deux temps. La première partie est assez perturbante car elle change presque du tout au tout par rapport au tome précédent : des chapitres courts, deux points de vue alternés, une compagnie globalement en retrait, ... La magie ne s'opère plus vraiment, la lecture se fait moins passionnante. Ce qui, étrangement et involontairement - n'est-ce pas ? - correspond un peu à l'état d'esprit de la compagnie : démoralisée, lassée, ... Heureusement, la seconde partie du tome vient relever le niveau en se recentrant sur la compagnie et en nous remettant au coeur de l'action.

Au final, Le Château noir est de qualité inférieure au premier tome. Outre la première partie moyenne, on perd énormément d'éléments qui faisait la particularité et le charme de La Compagnie noire pour se retrouver ici avec une histoire bien plus linéaire et convenue. Néanmoins, la seconde partie reste plaisante à lire et laisse espérer une fin de cycle en apothéose. Réponse dans La Rose blanche...

samedi 28 octobre 2017

Glen Cook - La Compagnie noire

La Compagnie noire, Glen Cook, Tome 1 des Annales de la Compagnie noire, Tome 1/3 des Livres du Nord, 1984, 380 pages.

Le Bien. Le Mal. Que des conneries.
C'est à peu près ainsi qu'on peut résumer ce premier tome des Annales de la Compagnie noire.

Être un membre de la Compagnie noire, dernière des Compagnies Franches de Khatovar, c'est faire partie d'une famille, leur seule famille. Et d'en suivre les ordres, à la vie à la mort. Qu'importe de quel côté on se bat : l'essentiel, c'est la Compagnie.

Oh, bien sûr, il y a plein de romans où le protagoniste principal n'est pas un "gentil". Mais aucun - ou très peu - ne présentent les choses comme Glen Cook. Sans fioriture. Sans chercher à expliquer ou à dédouaner. C'est la guerre - fictive ici, réelle de la même manière ailleurs - dans son plus simple appareil. Ne serait-ce que pour ça, pour sa différence de ton, ce premier tome est une lecture indispensable. Et si en plus je vous dis qu'il y a une histoire intéressante et des personnages fascinants, que vous faut-il de plus ?
« Tout gouvernant se crée des ennemis. La Dame ne fait pas exception. Les Fils de la Rose Blanche sont partout... Si on choisit son camp sous le coup de l’émotion, alors c’est aux rebelles qu’il faut se joindre. Ils combattent pour tout ce que les hommes prétendent honorer : la liberté, l’indépendance, la vérité, le droit... Toutes les illusions subjectives, les sempiternels mots-déclics. Nous sommes les valets du méchant de la pièce. Nous montrons que ce ne sont qu’illusions sans objet.
Il n’y a pas de méchants qui se proclament tels, seulement des régiments de soi-disant saints. Les historiographes des vainqueurs décident de quel côté sont le bien et le mal.
Nous, nous rejetons les étiquettes. Nous combattons pour l’argent et une vague fierté. La politique, l’éthique, la morale n’ont rien à voir dans l’affaire. »