La Maison au milieu de la mer céruléenne, TJ Klune, 2020, 474 pages
Linus Baker travaille au Ministère de la Jeunesse Magique, en charge d'évaluer des orphelinats. Il mène une vie assez austère, solitaire et routinière jusqu'au jour où il est envoyé en mission sur l'île de Marsyas, dans un étrange et secret orphelinat qui accueille des enfants "particuliers", dont notamment l'Antéchrist.
La Maison au milieu de la mer céruléenne n'est pas un roman qu'on lit pour son scénario. Ses grandes lignes sont facilement prévisibles : il y aura une romance (qui m'aura laissé indifférent dès le départ), le personnage principal va s'émanciper en découvrant une vie plus heureuse et tout finira bien. C'est limpide dès le départ.
La Maison au milieu de la mer céruléenne est-il un roman ennuyant pour autant ? Pas du tout. Parce qu'il a une énorme qualité : ses personnages. Tous plus adorables les uns que les autres individuellement, ils forment collectivement un groupe encore plus attachant. Ce qui fait que les deux meilleurs moments du livre sont deux péripéties assez anodines, deux activités de groupe, qui se vivent comme des bulles de bonheur.
Si La Maison au milieu de la mer céruléenne n'est pas un coup de coeur pour moi (mais tout de même une très agréable lecture), je comprends très facilement pourquoi ça a pu l'être pour beaucoup. TJ Klune y fait preuve d'une grande représentativité et d'une aura positive, sans pour autant prétendre révolutionner le monde. Il apporte simplement sa pierre à l'édifice et offre surtout un moment de paix et d'espoir aux lecteurices, comme de belles vacances au bord d'une mer céruléenne.
Couverture : Peter Stanimirov / Traduction : Cécile Tasson
D'autres avis : Sabine, Sometimes a book, OmbreBones, ...
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