Ce hors-série est offert, dans la limite des stocks disponibles, par Le Bélial' pour l'achat de deux livres de (l'excellente) collection Une Heure-Lumière. Son plat principal est une nouvelle de Priya Sharma, Des bêtes fabuleuses, mais il comporte aussi un dessert, une sympathique présentation "par le menu" de la collection par Vanille, version retouchée de son article de blog.
« L'importun ne semble pas convaincu. Ce qui ne surprend guère. Je ne m'appelle même pas Eliza. Mon vrai nom est Lola et je n'ai rien d'une princesse. Je suis un monstre. »
Des bêtes fabuleuses donc. Pour qui a lu le très bon Ormeshadow, il n'y aucun doute que c'est la même autrice qui tient la plume. Des bêtes fabuleuses est dans la droite lignée de la novella précédemment publiée tant par ses thématiques que par son écriture. C'est un texte dur, terrible, presque asphyxiant, qui a la capacité de m'être à mal le ou la lecteurice. Dans son introduction, Olivier Girard fait un parallèle avec Thomas Day. La comparaison est aisément compréhensible.
Un texte dur, mais qui s'avère "agréable" - avec tous les guillemets possibles - à lire. Parce que l'écriture de Priya Sharma est magistrale, se faisant presque pudique, laissant loisir au lecteurice de découvrir peu à peu le sujet et les relations entre les personnages, tout en étant sans équivoque. Pendant un long moment, avant une conclusion tragiquement concrète, elle ne dit rien tout en disant tout. Et ce avec une pointe d'imaginaire aussi mineure que majeure, presque négligeable et pourtant essentielle - mais qui ne ravira pas les ophiophobes.
En terminant Des bêtes fabuleuses, sûrement en réaction à un léger malaise, j'ai eu quelques instants où je me suis demandé quel était le but de ce texte, ce qu'il apportait, s'il était conseillable. À vrai dire, je n'en sais rien. Et peu importe, tant le texte m'a captivé de la première à la dernière ligne. Il y a certainement une part de catharsis dans tout ça. Il y a surtout la grande puissance qui se dégage des mots de Priya Sharma et qui en font une nouvelle étourdissante.
En VO, Des bêtes fabuleuses a été reprise dans un recueil, All the fabulous beasts. Si tout est de ce calibre... dites, Le Bélial', c'est pour quand la traduction ? Peut-être que les bons retours sur cette nouvelle peuvent contribuer ? Dans le doute : foncez au plus vite commander deux UHL.
Couverture : Aurélien Police / Traduction : Anne-Sylvie Homassel
D'autres avis : Apophis, ...
J'ai très hâte de découvrir cette autrice ^^
RépondreSupprimer(Ormshadow best couv UHL ever)
@Tigger Lilly : Une double dose de plaisir à venir !
Supprimer(100% d'accord)
Hâte de le lire ce HS, encore plus maintenant que j'ai lu ton avis ^^
RépondreSupprimer@Vert : Correction : il est nul, absolument nul, n'en attend rien.
Supprimer(non, je ne tente absolument pas de briser tes attentes pour que tu aies plus de chances de l'apprécier, pas du tout)
Un HS qui a l'air intéressant en tout cas !
RépondreSupprimer@shaya : Oui, il ne vaut clairement pas son prix. ^^
Supprimer"il n'y aucun doute que c'est la même autrice qui tient la plume" --> Et la même traductrice. Gloire soit rendue à l'éditeur qui travaille intelligemment. 🙏🙏
RépondreSupprimer@Alys : Toujours de l'intelligence et du bon sens au Bélial' !
Supprimerophiophobe* what is it?
RépondreSupprimerTu sembles vraiment apprécier l'autrice. Bel avis qui ne peut que convaincre de lire ce Bélial.
@ité : La phobie des serpents.
SupprimerJ'en suis à deux lectures de l'autrice et c'est un sans-faute pour le moment. Quelle chance tu as de pouvoir encore les découvrir ! ^^