dimanche 25 mars 2018

La Fille Automate - Paolo Bacigalupi

La Fille automate, Paolo Bacigalupi, 2009, 639 pages.

Étonnamment, la fille automate n’est pas le personnage principal de ce roman. Certes elle en est un élément central, pivot, mais on ne la voit finalement que peu. Elle n’est qu’une parmi tous les personnages que suit ce livre.

Le vrai personnage principal, c’est la ville de Bangkok, luttant pour sa survie et son indépendance, luttant contre les puissances extérieures et contre ses démons intérieurs. C’est notre monde, tel qu’il pourrait devenir…

Mais toute la force de La Fille automate, c’est de ne pas être moralisateur et d’être discret. Ian MacDonald Paolo Bacigalupi nous conte simplement l’histoire de personnages essayant chacun de survivre et d’avancer, sans chercher ouvertement à passer un message. Et c’est ainsi qu’il passe de manière encore plus frappante.

Pourtant le début de l’ouvrage parait parfaitement banal. Un peu ardu même, le temps de réussir à se repérer dans un univers dont on ne nous donne pas clairement les clés. Et puis les pages se tournent. Il ne se passe pas énormément de choses, mais pourtant les pages filent rapidement. Et, sans s’en rendre compte, la dernière page est tournée. Ne reste alors qu’une impression : pas celle d’avoir lu un roman banal, oh non, mais bien celle d’avoir lu un très grand livre. Chapeau !

12 commentaires:

  1. Je ne l'ai pas encore découvert bien qu'il figure sur ma liste d'envies (comme d'autres romans de l'auteur). Ta chronique m'injecte à nouveau une petite dose de curiosité :)

    RépondreSupprimer
  2. C'est un de mes derniers livres en PàL, je devrais bientôt lui faire un sort normalement ^^.

    RépondreSupprimer
  3. Réponses
    1. J'utilise toujours ce mot avec parcimonie, mais c'est excellent à n'en pas douter. ^^

      Supprimer
  4. Je n'ai pas pu aller au bout... Je me suis ennuyée, alors que tous les blogopotes, ou presque, l'ont aimé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Arf, dommage, ça arrive. ^^
      J'ai failli avoir un peu ce sentiment, mais avec le temps je me suis laissé prendre.

      Supprimer
  5. Probablement, l'une de mes lectures préférées de ces dernières années.

    RépondreSupprimer