Regarde le soleil, James Patrick Kelly, 1989, 353 pages.
« Regarde le soleil. Regarde le soleil… » Wing ouvrit sa flasque. « Ça veut dire quoi, de toute façon ?
- C’est comme un koan. Une sorte de proverbe. C’est long à expliquer. »
Long à expliquer, je ne sais pas. Long à venir, c’est certain. Près de 100 pages avant d’enfin avoir quelques informations utiles et comprendre quelque peu le monde vers lequel veut nous faire voyager James Patrick Kelly. Le temps pour Phillip Wing, notre héros humain, de prendre la route pour la planète Aseneshesh où il doit mettre en pratique ses talents d’architecte.
Malheureusement, ce n’est pas mieux après. Il y a de bonnes idées dans Regarde le soleil, de bons axes : la découverte d’une nouvelle espèce avec son mode de vie, une mise en avant de l’architecture, une imagination technologique, une réflexion sur la religion, … Sauf que tout est survolé et que rien ne donne satisfaction. Pire : la fin est frustrante, entre non-réponse et résolution par le mysticisme.
La quatrième de couverture osait la comparaison à Ursula Le Guin et il est facile de voir pourquoi. Sauf que la réalisation n’est pas du tout la même. Plutôt que de lire Regarde le soleil, préférez (re)lire un Ursula le Guin.
M'en vais relire Les dépossédés alors, merci du conseil
RépondreSupprimerC'est une bonne idée !
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