Cette crédille qui nous ronge, Roland C. Wagner, 1991, 133 pages.
Troisième étape dans les novellas de Roland C. Wagner. Après une première bonne découverte, Le Serpent d'angoisse, mais une deuxième lecture moins convaincante, Celui qui bave et qui glougloute, de quel côté penchera la balance avec Cette crédille qui nous ronge ?
Océan, une planète étrangère, colonisée par la Terre, dans un futur lointain. Où les gens parlent une langue française déformée (je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir une forme proche du québécois et de lire plusieurs fois en mettant à l'accent...). Où le débat fait rage entre les carnivs et les vegets : doit-on tuer et manger les animaux ?
L'axe de réflexion du livre est assez clair. La portée de sa réponse bien moindre. Le plus intéressant est finalement de voir les changements que la société a connu : la psychologie est une science, la Terre est surpeuplée et la vie en son sein en est profondément bouleversée, le meurtre a été éradiqué,... Malheureusement, on ne fait que survoler tous ces aspects pour se concentrer sur une seule question : viande ou pas viande ?
Cette petite frustration passée, le récit reste intéressant. On suit Quartz B dans sa quête pour répondre à la Question Alimentaire. Novella oblige, ça va vite, ça se lit vite, ça s'enchaîne, ça en devient un petit thriller. Un bon livre avec de sympathiques illustrations animalières de Philippe Caza. Reste un deuxième épilogue troublant, qui tend légèrement au désespoir et conclut l'oeuvre sur une note négative. C'est triste.
Un des tout premier RCW que j'ai lu, j'avais bien aimé. Franchement un bon souvenir.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il vieillira aussi bien dans mon esprit. ^^
RépondreSupprimerIL était sympa et assez drôle dans mon souvenir. Par contre je ne me souviens plus trop de l'histoire :/
RépondreSupprimerJe n'ai pas trouvé ça particulièrement drôle dans mon souvenir récent. ^^
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