La Stratégie Ender, Orson Scott Card, 1985, 383 pages.
Andrew Wiggins, dit Ender, est le Troisième enfant de sa famille. Surdoué, monitoré depuis toujours, il représente le dernier espoir de l'humanité face aux doryphores, l'envahisseur extraterrestre. Il est envoyé dans une école orbitale, basé sur les jeux, pour apprendre à devenir un grand commandant.
Sur le papier, La Stratégie Ender est un roman de sf militariste tout ce qu'il y a de plus classique. Un jeune héros intelligent qui doit sauver l'humanité après avoir passé un paquet d'épreuves, c'est presque habituel. Et pourtant, il apparaît au fil des pages être bien plus que ça : c'est un grand roman.
Si l'utilisation du jeu en tant que péripéties principales peut déjà être satisfaisante en soi, elle n'est qu'un des multiples éléments qui rendent l'intrigue prenante. Le principal étant surement Ender, héros empathique, parfaitement adulte, humain, malgré son âge, qui donne envie de le suivre et de le voir réussir.
Mais le rythme de l'intrigue ne fait pas tout et, alors qu'il aurait pu juste être un bon roman de science-fiction, La Stratégie Ender ne cesse de s'améliorer et s'avère bien plus profond que prévu, ajoutant de la qualité à la qualité. Cerise sur le gâteau, même s'il comporte des suites, il peut se lire indépendamment et ne nécessite pas impérativement de lire les tomes suivants. Aucune excuse de ne pas rattraper ce classique si ce n'est pas encore fait.
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