Le Signe de la licorne, Roger Zelazny, Tome 3/10 du cycle des Princes d'Ambre, 1975, 296 pages.
Suite des aventures de Corwin et compagnie après Les Neuf princes d'Ambre et Les Fusils d'Avalon. Aux côtés de la lutte fraternelle pour la conquête du trône, une autre menace prend une forme de plus en plus concrète et accapare l'attention.
Avec la fin du deuxième tome, on aurait pu croire que l'intrigue allait quelque peu varier pour se concentrer hors de la ligne de succession. Il n'en est rien, Le Signe de la licorne étant peut-être le tome où le jeu d'échecs familial est le plus important et le plus au premier plan. Pour le plus grand plaisir du lecteur qui apprécie d'autant plus le jeu qu'il maîtrise désormais une partie de l'univers.
En parlant de l'univers, on en apprend encore et toujours plus sur celui-ci et son histoire. Mais pas d'inquiétude, dans le même temps de nouveaux mystères et subtilités se dévoilent, notamment dans l'étrange conclusion du roman. Il faudra néanmoins attendre le tome suivant pour espérer quelques réponses au mystère principal qui ne fait que s'épaissir. Définitivement, Roger Zelazny sait donner envie au lecteur de poursuivre l'aventure.
Douzième emprunt à la bibliothèque pour le challenge Morwenna's List
Deuxième lecture pour le challenge Summer Short Stories of SFFF