Coeurs de rouille, Justine Niogret, 2013, 273 pages.
Je me souvenais avoir lu du bien de ce livre à sa sortie. Je ne me souvenais pas que la quatrième de couverture était l'une des pires de tous les temps, spoilant ouvertement le mystère du livre. Il est donc raisonnable de l'écrire en gras : quand vous aurez le livre entre vos mains, n'en lisez pas la quatrième de couverture !
Heureusement pour moi, ce n'est qu'à la fin de ma lecture, en la lisant, que je m'en suis rendu compte (me rappelant enfin la mise en garde, huhu.). Que Griaule bénisse la blogosphère de me donner la confiance (et la mémoire) de choisir des livres sans en relire le pitch.
Heureusement encore, car c'est bien ce mystère qui m'a fait me questionner durant toute ma lecture (et qui m'aurait presque tenu en haleine si j'en avais eu le temps). Quelle est cette cité ? Qu'y a-t-il à l'extérieur ? Et je n'ai pas été déçu de la réponse (qui m'était restée imprévue).
Mais Coeurs de rouille est bien plus qu'un simple mystère. C'est avant tout une aventure angoissante dans les méandres d'une cité. Ambiance road-trip post-apo. L'histoire et l'atmosphère sont sombres, durs, tristes, aidées en cela par un certain minimalisme, que ce soit par le cadre unique et ce quasi-huis clos que par le nombre restreint de personnages (3 en tout).
Le roman est court (et en plus doté d'une large typographie). Mais il ne faut pas beaucoup de mots à Justine Niogret pour plaquer une ambiance forte et oppressante. Cela laisse largement le temps de proposer une course-poursuite sans temps mort et quelques rudes moments de réflexion pour notre héros (sur la vie, les sentiments, les souvenirs).
Ne vous fiez pas à la couverture, Coeurs de rouille est loin d'être rose. Mais il est aussi loin d'être mauvais.
Sixième participation au challenge SFFF au féminin
Me voilà tenté.
RépondreSupprimerT'as pensé à ajouter un petit Griaule dans le design de ton blog ? Parce qu'il commence à devenir omniprésent je trouve :P
RépondreSupprimer@Xapur -> Il n'y a plus qu'à craquer.
RépondreSupprimer@Vert -> C'est devenu un vrai réflexe, autant que d'utiliser le 42 si j'ai besoin d'un nombre, c'en est presque effrayant. =X
Décidément, le nombre de livres écrits par J. Niogret inscrits dans ma PAL ne cesse d'augmenter ^^
RépondreSupprimerCelui-ci particulièrement car il fait écho à un concept de scénario que je n'ai jamais achevé (dans les grandes lignes du moins et en attendant de l'avoir lu pour me faire une idée précise)
Post scriptum : 42 c'est aussi l'age du capitaine, non ? :p
Ça va, elle n'a pas encore écrit 42 livres, mais il faut s'y attaquer avant que le retard ne devienne irrattrapable. =P
RépondreSupprimerOui je suis bien d'acc avec toi, la quatrième de couverture c'est juste une honte !! D'ailleurs si j'ai l'occas de voir Justine Niogret je pense que je le lui dirai.
RépondreSupprimerEnfin sinon à part cela, j'ai beaucoup apprécié ce roman sombre , très fort, décidément cette auteure est pleine de surprises !
Je ne pense pas que cela soit de son ressort. Et j'ose espérer que l'information est déjà remontée. ^^
RépondreSupprimerEt cela n'enlève effectivement rien à la qualité du roman.
Je remercie aussi toutes les mises en garde que j'avais lues avant d'attaquer, sinon cela aurait pu clairement jouer sur mon avis général du livre. J'ai trouvé que Justine Niogret s'en donnait à cœur joie et s'en sortait très bien pour un public ciblé jeunes adultes :) Tiens, ce n'est qu'en lisant ta phrase sur la couverture que je me dis que cela peut en rebuter quelques uns.
RépondreSupprimerÇa serait un peu comme connaître l'assassin avant de lire un roman policier...
RépondreSupprimerJ'ai un peu de mal à comprendre le choix de la couverture (subjectivement et objectivement).