Magie des renards, Kij Johnson, 1993, 33 pages.
Magie des renards conte l'histoire d'une famille de renards, et plus précisément de
kitsune. Plongée donc dans un imaginaire japonisant pour un drame onirique où l'héroïne, une renarde, tente de séduire un homme. C'est moins bien qu'
Un Pont sur la brume - forcément - mais ça se lit très bien malgré des contours tragiques.
Nouvelle parue, en français, dans l'anthologie "Extrême-Orient" des Éditions de l'Oxymore, puis distribuée gratuitement en août 2016 par Le Bélial' et reprise dans l'anthologie 2018 des Utopiales.
Mêlée, Kij Johnson, 2009, 11 pages.
Une femme et un alien se retrouvent coincés dans une capsule de sauvetage au milieu de l'espace. Sans moyen de communication entre eux, ils se retrouvent à "communiquer" de manière "tactile".
Enfin, je crois, peut-être. À vrai dire j'ai essayé de lire cette nouvelle le plus rapidement possible - ne l'ayant pas stoppée seulement parce qu'elle est courte - avec la volonté de l'éloigner de mon esprit au plus vite. C'est très cru, très particulier, et s'il y a quelque chose à en tirer n'hésitez pas à me le signaler. Personnellement j'ai trouvé ça bien trop horrible à lire pour en retirer quoi que ce soit.
La nouvelle est lisible gratuitement sur le site d'Angle Mort.
Poneys, Kij Johnson, 2010, 7 pages.
Une petite fille et son poney ailé sont invités, pour la première fois, à une fête avec d'autres petites filles et leurs poneys. Sauf qu'on est bien loin de My Little Pony. Très loin.
Si je suis pas certain de ce qu'il faut comprendre de cette courte nouvelle (métaphore des difficultés d'intégration au sein d'un groupe ? de la perversité des enfants/adultes ?), elle reste avant tout un monument d'atrocité. C'est horrible sans être horrifique, très marquant, et je n'ai aucune idée de s'il faut en conseiller la lecture ou non.
La nouvelle est lisible gratuitement sur le site d'Angle Mort.