mardi 12 mars 2013

Patricia Briggs - Les Chaînes du dragon

Les Chaînes du dragon, Patricia Briggs, Tome 1/2, 2002, 415 pages.

Je suis tombé sur ce livre par hasard. Je marchais, mon pied a tapé contre la tranche, j'ai perdu l'équilibre et je suis tombé dessus. Oh, non, dites moi que je n'ai pas écrit cela. Je peux être excusé si je dis qu'il n'est pas facile de trouver comment commencer un avis ? Non ? Tant pis...
D'un autre côté, tout n'est pas faux, c'était réellement du hasard. Le titre était attirant, la couverture jolie et le synopsis pas désagréable, bien qu'assez vague (ce qui est préférable à ceux révélant les deux tiers de l'histoire...). En plus, il y a une carte dans les premières pages, wouhou ! (oui, j'aime bien les cartes). Et une petite histoire de fantasy en un tome, ça ne peut pas faire de mal.

Et c'est vrai, ça ne fait pas de mal. Plus que ça, c'est bien. J'ai fortement l'impression d'avoir déjà dit ça, mais c'est encore mon sentiment : ce n'est pas révolutionnaire, mais c'est sympa à lire. Sur ce plan, cela me fait penser à Renégats de David Gemmell (attention, je parle bien de l'impression qui en reste, l'univers et l'histoire sont complètement différents). On ne voit pas tout arriver, mais il y a quelques rebondissements qu'on anticipe aisément. Ce n'est pas gênant, on passe un bon moment malgré tout.

Restons dans la comparaison avec Renégats. Si j'avais trouvé à Gemmell une force dans le nombre de personnages qu'il amenait à la vie et gérait magistralement, je saluerai pour Patricia Briggs le travail fait autour de son héros, Stolon d'Hurog. Un géant intelligent qui se fait passer pour un idiot, qui nous est dès le début sympathique. Et quand je dis dès le début, je pense que l'empathie commence à la troisième page (je dis ça à la louche, donc je vois peut-être même large... ^^). Stolon est vraiment le gros point fort du livre.

Pour finir, parlons de la fin (non, je ne vais pas vous "spoiler"). J'ai dit plus haut que les rebondissements étaient souvent évidents, mais la fin reste une bonne trouvaille, et conclut bien le livre (encore un point commun avec Renégats). Enfin, la première fin devrais-je dire, avant l'épilogue. Un épilogue pas forcément nécessaire à mon avis, mais qui n'est pas non plus à ne pas lire (je dois avouer une certaine phobie des épilogues depuis Harry Potter...). Surtout, il amène des éléments pour le deuxième tome. Surprise !
Oui, il s'agit finalement d'une duologie, je l'ai découvert à la fin. Honnêtement, on peut lire Les Chaînes du dragon seul, sans lire la suite, il se suffit à lui-même. Mais Stolon continue ses aventures dans Le Sang du dragon, qui devrait dans un futur proche passer entre mes mains, et donc bientôt ici-même, sous vos yeux.

5 commentaires:

  1. Tu m'apprends quelque chose avec cette chronique. je croyais que l'auteur ne faisait que de la bit-li :p

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    1. Tu me vois enchanté de t'apporter une connaissance totalement imprévue. =O
      A priori, cette duologie date d'avant son passage à la bit-lit.

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    2. Mais rien que savoir que l'auteur fais de la bit-lit, ça m'horripile un peu :s

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    3. Honnêtement, même en cherchant et bien que n'y connaissant rien en bit-lit, je ne crois pas qu'on puisse en trouver la trace dans ce livre.
      Pour finir, j'aurais aimé cité un auteur qui a fait du bon et du mauvais dans deux domaines différents, mais je n'en trouve pas... Il n'empêche !

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