Les Cités englouties, Paolo Bacigalupi, Tome 2/3 des Cités englouties, 2012, 342 pages
Mahlia et Mouse sont deux jeunes orphelins qui survivent à Banyan Town, à proximité des Cités englouties. Mais dans un monde où les seigneurs de guerre se battent pour le contrôle du territoire à coup d'enfants-soldats, l'avenir ne peut être que sombre. Encore plus quand on est une bâtarde avec un moignon à la place de la main droite. La rencontre avec Tool, un mi-bête à la puissance dévastatrice, pourrait-elle changer leur destin ?
Les Cités englouties n'est pas réellement la suite de Ferrailleurs des mers. Il se situe dans le même univers post-apocalyptique où les eaux sont montés, modifiant totalement le sens du monde et les avancées technologiques. Et il partage le personnage de Tool, hybride génétiquement modifié, moitié-humain moitié-animal. Pour le reste, et même pour cela, c'est totalement indépendant. La preuve : je l'ai totalement apprécié sans me souvenir du 'premier'.
Les Cités englouties partage une dernière chose avec Ferrailleurs des mers : toutes ses qualités. C'est une bonne histoire, efficace et bien rythmée - sans temps mort mais sans jamais non plus donner l'impression d'aller trop vite -, prenante de la première à la dernière ligne. Le récit est loin d'être gentillet, il baigne dans la guerre et les situations dramatiques, mais est pourtant toujours agréable à lire. C'est de la vraie bonne littérature d'action-aventure, simple mais pas simpliste, efficace dans son déroulé, attachant par ses personnages, intelligent dans son propos en arrière-plan sur la guerre et les décisions impossibles qui font la survie. et le tout accessible au plus grand nombre. Une très bonne lecture.
Couverture : Olivier Fontvieille / Traduction : Sara Doke
D'autres avis : Xapur, ...
Ah, j'avais vaguement enregistré dans un coin de ma mémoire que c'était plus sombre/angoissant que ça, Bacigalupi. (Pas que ça air l'air ultraléger, hein. Mais tu ne dis pas non plus que ça t'a donné des sueurs froides.) Je note donc, je note donc.
RépondreSupprimer@Alys : Les univers sont souvent (toujours ?) sombres chez Bacigalupi, c'est vrai, mais les personnages ont un petit quelque chose de lumineux qui compense bien. Et puis cette série là est un peu plus 'jeunesse', ça joue aussi.
SupprimerMon avis sur Babelio il y a 10 ans : Très (trop) violent, ce monde post apocalyptique est impitoyable et très bien décrit !
RépondreSupprimerJe savais faire court à l'époque... lol
@Le Maki : C'est un très bon résumé en même temps. ^^
SupprimerDu coup, ça pourrait se lire en one-shot tu penses ?
RépondreSupprimer@shaya : Totalement, je pense que ça ne pose aucun problème.
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