Le Vêlage, Sam J. Miller, 2015, 38 pages.
Le vêlage, c'est la naissance d'un veau, la mise bas d'une vache. Le vêlage, c'est aussi la rupture d'une partie d'un glacier ayant pour conséquence la création d'un iceberg. Enfin, Le Vêlage c'est le titre d'une nouvelle de Sam J. Miller qui réussit l'exploit de répondre à ces deux définitions tout en proposant un superbe texte.
Offerte gracieusement par Albin Michel Imaginaire, Le Vêlage est la meilleure publicité possible pour La Cité de l'orque, roman à paraitre de l'auteur se situant dans le même univers. Un univers post-apocalyptique où le "post" a un très fort goût d'actualité proche, entre dérèglement climatique, guerres de l'eau et réfugiés écologiques. Un univers qui apparait ici en filigrane mais suffisamment présent pour être déjà marquant.
Et s'il est ici en arrière-plan, c'est que Le Vêlage n'est pas une simple introduction au roman, c'est une véritable histoire complète. Une histoire indéniablement triste mais qui en dit beaucoup sur les relations parents/enfants et sur les relations tout court. Si le récit est indéniablement triste, il se lit tout de même très bien grâce à une écriture qui ne provoque ni apitoiement ni déprime. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'une certaine douceur se dégage, mais il y a un quelque chose qui fait que le ton reste toujours juste.
Cela dit, Le Vêlage est avant tout un texte touchant, bouleversant même, qui mérite d'être lu. Un grand petit texte. Et n'oubliez pas : communiquer, c'est important.
D'autre avis : Yogo, FeydRautha, Célindanaé, ...
UN texte qui marque par sa simplicité et sa triste réalité.
RépondreSupprimerParfaitement. Et l'écriture y est pour beaucoup.
SupprimerTéléchargé pas encore lu, ce sera pour février. Tu seras la seule chronique que je lirai avant lecture, j'en sais déjà trop :p (je ne t'accuse point de spoiler c'est juste que je viens de déroger à mon commandement : tu le liras point de chronique d'un livre que tu vas lire incessamment sous peu).
RépondreSupprimerUn très bon commandement que je respecte aussi - et je te remercie de cette exception. Je me suis relu : c'est bon, normalement tu as encore largement de quoi découvrir, je n'ai fait qu'effleurer les choses. =P
SupprimerBonne lecture à toi par avance ! =D
Oh cool, je vais la lire aujourd'hui!
RépondreSupprimerUne très bonne idée, j'espère que tu n'y as pas dérogé ! =P
SupprimerJ'ai préféré me lancer d'abord dans le roman, je lirai la nouvelle après.
RépondreSupprimerJ'imagine que cela fonctionne aussi dans ce sens, il n'y a pas de raison, les bons textes restent toujours de bons textes. ^^
SupprimerSalut à tous (et svp, excusez mon français).
RépondreSupprimerBaroona, revue bien fait 🙂 je me demandais si le concept du Vêlage était le même en français qu'en anglais
Pour ceux curieux, Sam a écrit "Le Vêlage" 2015 trois ans avant "La Cité de L'orque" 2018, et chronologiquement il m'a dit que ça fait à peu près 20 ans avant le roman. Il n'y a pas aucun 'spolier', et comme même la cité est presque naissante.
Effectivement, les définitions de "vêlage" sont identiques en anglais et en français, ce qui tombe particulièrement bien. ^^
SupprimerMerci pour ton message et ces informations ! =D
Les nouvelles c'est la vie. A caser dans mon planning de lecture one day !
RépondreSupprimerToutafé ! Elle se lit vite et bien en plus, il te faudra largement moins d'un jour. =P
SupprimerNouvelle téléchargée vendredi, il n'y a plus qu'à m'y mettre o/
RépondreSupprimerComment ça ce n'est pas encore fait ? =O
SupprimerIl est dans ma liseuse, mais j'ai totalement oublié de le lire alors que je viens de finir "La cité de l'orque" (et beaucoup aimé). Allez hop, je me le note entre deux lectures, histoire de revenir à cet univers à la fois attirant et désolant... ;)
RépondreSupprimerTu fais bien, ça vaut le coup et c'est rapide à lire. DIvulgâchage : le sentiment risque d'être identique.
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