samedi 29 mars 2014

Patrick Rothfuss - La Peur du sage, Seconde partie

La Peur du sage, Seconde partie, Patrick Rothfuss, Tome 2b/3 de Chronique du tueur de roi, 2011, 622 pages.

Seconde partie de La Peur du sage, le deuxième tome VO de la Chronique du tueur de roi découpé en deux dans sa version française. La seule bonne nouvelle de ce découpage, c'est qu'il nous permet d'avoir une nouvelle belle couverture de Marc Simonetti.

Il m'aura fallu à peu près deux lignes pour me replonger entièrement dans l'univers et me souvenir complètement de l'histoire. Logiquement, on continue sur la lancée du tome précédent et l'on reste éloigné de l'Université pendant presque l'intégralité du récit. Et c'est toujours aussi plaisant de voyager avec Kvothe, de le voir grandir et engranger les exploits.

L'ensemble respecte les critères de réussite déjà appréciés. L'aventure et l'action. Le mystère, que cela soit sur les Chandrians ou sur Kvothe lui-même (à ce sujet, il faut avouer que l'on avance vraiment pas à pas). La démystification de la figure du héros. Plus un intéressant petit supplément anthropologique avec la découverte des Adems et leur façon de se comporter différente.

En clair, cette seconde partie de La Peur du sage est tout aussi bonne que le reste. Il n'y a que deux problèmes. Le premier - mais est-ce vraiment un problème ? - c'est que l'on avance lentement et que j'ai l'impression qu'il reste énormément de choses à découvrir. À ce rythme, j'ai peur que le troisième tome puisse comporter trois livres dans sa version française. Le second problème, c'est que désormais il va falloir être patient pour lire la fin des aventures de Kvothe.
« Ne vous méprenez pas. J'avais toujours du plaisir à les entendre. Les histoires n'ont pas besoin d'être neuves à l'oreille pour vous plaire. Certaines sont comme des amis très chers. On peut compter sur elles comme sur du bon pain. »

5 commentaires:

  1. Pour ma part, je suis totalement passé à côté du tout premier tome. C'est bien simple, j'ai trouvé ça nul. Oui, je sais, tout le monde (ou presque) adore les bouquins de Rothfuss mais il faut croire que je ne suis pas tout le monde... ;-) Malgré tes bonnes critiques, je ne lirai pas celui-ci. Trop de bon bouquins et si peu de temps pour s'y plonger !

    Et c'est étrange parce que ma chronique à l'époque était ma toute première de ma pas si courte carrière de blogueur.

    A.C.

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  2. @ Haenne : Je suis étonné qu'on puisse trouver le Nom du Vent "nul". Parce qu'en terme d'écriture et de richesse de l'univers, c'est vraiment au-dessus. Après, que l'on aime ou pas, c'est une autre question ;)

    Bref, cette deuxième partie est ma dernière nuit blanche en date. Avec la scène de Felurian qui m'a estomaquée.

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  3. @A.C. de Haenne -> C'est bien dommage. Je peux comprendre que ce n'est pas ce qu'il y a de plus novateur et que cela prend trop son temps pour certains. Personnellement, cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi accroché par un personnage.
    Du coup, je peux confirmer qu'effectivement si tu n'as pas aimé le premier, ne t'engage pas dans la suite. ^^

    @Kissifrott -> La scène de Felurian est particulière, pas mon moment favori à la lecture mais je l'apprécie plus avec du recul. Elle a un ton différent du reste, quelque chose de plus mature qui correspond parfaitement au changement que subit Kvothe. Et c'est un tournant dans l'aventure, quelque chose de vraiment exceptionnel et sans mensonge.

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  4. Ben non, au contraire, j'ai justement trouvé l'écriture assez plate et convenue (peut-être cela vient-il de la traduction, je ne saurais la dire). Et puis, au niveau de l'univers, rien de bien nouveau sous le soleil. Et ce héros omniscient qui résout tous les problèmes sans soucis, non, vraiment, ce n'est pas ma came. Après, je reconnais quand même que le bouquin m'a tenu en haleine jusqu'au bout, ce qui n'est pas si souvent avec les bouquins de Bragelonne (il y en a quelques-uns qui me sont tombés des mains). Et puis, c'est vrai, il y a les magnifiques couvertures de Simonetti !

    A.C.

    (P.S. : vous pouvez m'appeler A.C., c'est plus intime que Haenne ou qu'A.C. de Haenne ; en plus, ce sont mes vraies initiales)

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  5. Je crois que l'élément pour lequel j'en suis le plus baba, c'est l'invention du langage "gestuel". J'ai aussi cette sensation qu'il reste tant à dire et je me demande comment il va faire... bien que je suis confiante quant à sa façon de présenter les choses :)

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