Même pas mort, Jean-Philippe Jaworski, Tome 1/3 des Rois du Monde, 2013, 297 pages.
« Toi. Oui, toi. Toi, petit blogueur insignifiant qui hasarde avec les mots comme une adolescente prépubère devant le beau gosse du quartier. Tu vas me raconter. Tu vas porter ma parole auprès de tous. Je t'arrête tout de suite : tu n'es pas un grand apôtre. Seulement tout le monde a déjà parlé de moi (Lune, Kissifrott, Xapur, entre autres) et en a dit le plus grand bien. J'ai pris goût à cette réussite et j'ai donc besoin que tu en fasses de même.
Remercie-moi, ce n'est pas une tâche difficile que je t'impose. Après tout, je suis un livre écrit par Jean-Philippe Jaworski, un gage de qualité. Je ne suis pas une exception à la règle : mon écriture est ciselée, précise, efficace. Et il n'y aurait que ça qu'il faudrait déjà absolument me lire.
Je te laisse quelques libertés pour la suite. Tu peux raconter comment j'utilise très bien le décor celte, qu'on ne croise pas tous les jours, pour une plongée intense et réaliste. N'en fais pas trop sur ce point, j'ai déjà chargé Gromovar de le décrire et il le fait mieux que tu ne le sauras jamais. À la place, tu pourras dire que je suis une grande aventure et que Bellovèse, mon personnage principal, est attachant. Mais tu le sais, puisque à travers moi tu as découvert sa jeunesse et son périple jusqu'au bout du monde pour devenir un homme vivant. Tu t'arrangeras pour trouver des transitions et tu ajouteras que je suis un objet-livre vraiment beau et agréable à prendre en main.
L'histoire n'est pas terminée, mais écris déjà ça. Je reviendrai te voir l'année prochaine, et tu raconteras ma suite. Tu peux leur rappeler que je ne suis qu'un premier tome et que deux autres viendront m'étoffer et me rendre plus grand. Permets-toi un avis personnel si tu le souhaites. Tiens, tu n'as qu'à dire que je suis trop court et que tu voudrais immédiatement lire la suite. Ou si tu veux, tu peux même oser me critiquer. Explique leur que la triple succession de flashbacks, toujours aux moments-clés, t'as laissé un petit arrière-goût en bouche. Tu me considères comme une introduction et tu penses que tu sauras apprécier davantage mes frères. Soit.
N'oublie pas de finir en rappelant que mon univers est somptueux et qu'il faut me lire. Je ne te force pas la main, c'est la remarque que chacun se fait à ma lecture. Tu leur expliqueras aussi que tu as été marqué par le prologue, écrit à le deuxième personne du singulier, qui t'a mis une baffe et donné des frissons alors que tu as parfois du mal avec ce procédé. Le souffle épique dis-tu ? Oui, il y a de ça. Mais peu importe. Ne t'avise surtout pas de pasticher ce trait de génie de manière éhontée. Dans tes mains, ce ne serait pas un hommage, mais un affront. Ou alors aie au moins l'intelligence de finir sur une note positive. Jaworski est grand. »
Une nouvelle lecture pour le Challenge Francofou
Première participation au Winter Mythic Fiction
J'aime beaucoup ta chronique :) Mais maintenant je le veuuuux.
RépondreSupprimerTrès belle chronique ;)
RépondreSupprimerBel effort, bravo !
RépondreSupprimerEt oui, Jaworski est grand ! ;)
@AcrO -> C'est une excellente envie ! ^^
RépondreSupprimer@Kissifrott -> Merci =)
@Lorhkan -> Merci. Cela s'est finalement avéré plus simple qu'un billet "normal" ^^
J'adore ta chronique :D
RépondreSupprimer(du coup je vais avoir encore plus la pression quand je le lirais et que je devrais le chroniquer xD)
Merci =D
RépondreSupprimerJe suis sûr que tu feras ça très bien, comme d'habitude !
Chouette chronique :D
RépondreSupprimerMerci bien ! =)
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