Les Ombres de Wielstadt, Pierre Pevel, Tome 1/3 du Cycle de Wielstadt, 2001, 307 pages.
J'ai découvert Pierre Pevel avec Viktoria 91, un roman steampunk à l'histoire minutée et à l'atmosphère parfaitement ressenti. C'était tout ce qu'il me fallait pour passer à l'étape suivante : commencer une série. Sans véritable raison, c'est le Cycle de Wielstadt qui a l'honneur de débuter.
Commençons par parler de l'univers. L'histoire se déroule au XVIIème siècle, dans le contexte historique réel de la Guerre de Trente Ans (un petit peu compliqué au départ, mais on raccroche vite, et il n'y a pas besoin de saisir toute l'intrigue externe pour comprendre le livre). Sauf qu'il existe une ville un peu particulière : Wielstadt. Protégée par un dragon, c'est une sorte de mégalopole libre, où toutes les sensibilités religieuses et culturelles sont autorisées. Ajoutez quelques êtres fantastiques (faunes, centaures, fées,...), et vous obtenez un endroit incroyable. Une ambiance de cape et d'épée avec le petit soupçon de fantastique qu'il faut. Une magnifique atmosphère, telle que Pierre Pevel sait les faire (oui, je généralise à partir d'un 2 sur 2 de réussite).
Du côté de l'histoire en elle-même, on suit le Chevalier Kantz, personnage mystérieux, exorciste de la main gauche, épéiste de la main droite, qui se retrouve impliqué dans une enquête sur des meurtres sanglants. Rien de très très innovant dans le récit, mais il y a suffisamment de rythme pour ne pas s'ennuyer. Un petit regret du côté du suspense, ou plutôt du non-suspense : on a assez rapidement les clés pour dénouer l'énigme, et cela entraîne un manque de rebondissements.
Globalement, c'est un bon livre. Un premier tome qui permet de nous familiariser avec l'univers, et qui donne envie de lire la suite, notamment pour en savoir plus sur Kantz (qui tient véritablement le livre à bout de bras). En espérant que l'histoire saura prendre plus d'ampleur, et nous réserver plus de surprises.
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