Les Mémoires d'un chat, Hiro Arikawa, 2017, 325 pages
Cinq ans auparavant, Satoru a soigné un chat errant, l'a recueilli et l'a nommé Nana. Mais aujourd'hui, pour des raisons personnelles, il doit s'en séparer et lui trouver une nouvelle maison. Dans cette quête, ils vont tous les deux parcourir le Japon pour rencontrer d'anciens camarades de Satoru, ce qui sera l'occasion d'en apprendre plus sur son passé.
J'ai découvert Hiro Arikawa avec l'excellent Au prochain arrêt, qui multipliait les petites tranches de vie au cours d'un trajet en train. C'est en voiture cette fois que l'on parcourt le Japon pour aller à la rencontre de nouvelles tranches de vie, tout aussi excellentes. Mais la principale, celle qui les unit toutes et les transcende, c'est celle de Satoru et Nana. Deux personnages extrêmement attachants, entre la gentillesse de Satoru et l'amusante verve de Nana, lui aussi un des narrateurs du roman.
C'est surement un peu réducteur et cliché tout en étant assez logique mais Les Mémoires d'un chat a un côté très japonais. Dans la société décrite bien sûr, mais aussi dans le ton du roman, avec une certaine douceur, toujours une petite distance respectueuse et quelque chose d'un peu feutré. Ce qui ne veut pas dire que le récit est plat, bien au contraire. C'est une histoire très émouvante, une ode à la vie et à l'amitié, globalement joyeuse mais qui laisse les larmes aux yeux, ce qui ne réduit en rien son côté feel-good. Les Mémoires d'un chat est comme un arc-en-ciel : il a autant besoin de soleil que de pluie pour resplendir de mille feux.
Couverture : Irina Garmashova-Cawron / Traduction : Jean-Louis De La Couronne
"Les Mémoires d'un chat est comme un arc-en-ciel : il a autant besoin de soleil que de pluie pour resplendir de mille feux." c'est beau 🤗
RépondreSupprimer@Tigger Lilly : ☺ Mais pas autant que ce livre !
SupprimerC’est triste et beau à la fois.Ça fait écho à des situations que des gens ont pu vivre. Je rejoins le commentaire de Tigger Lilly .
RépondreSupprimerJe vais lire maintenant ”Au revoir les chats ”.
@Carmen : N'hésite pas à me dire ce que tu en auras pensé. J'avoue que ça ne me tente pas vraiment pour le moment, je préfère rester sur cet univers tel qu'il est.
SupprimerAlors j’ai lu les 2 premiers chapitres qui sont en fait un peu la suite, ou des histoires parallèles de Les mémoires d’un chat ,on retrouve Hachi et Nana,et les deux chats et Satoru mais c’est tellement trop triste et touchant que j’ai préféré arrêter. Les autres histoires sont indépendantes. A l’occasion je les lirai.
Supprimer@Carmen : Ok, merci pour ton retour. Ça a plutôt tendance à confirmer mon envie de ne pas le lire.
SupprimerEffectivement très belle conclusion 🌧🌈 ☀️ (mais si je peux me permettre, "chatoyer de mille feux" serait encore plus approprié dans ce contexte...)
RépondreSupprimer@Ksidra : Oh, joli ! C'est parfait, tu as déjà ta conclusion pour quand tu liras et chroniqueras ce livre. 😇
SupprimerUn chat pour narrateur, voilà qui est original. Ca plaira certainement à Alys, ça !
RépondreSupprimer@shaya : Oui, sa réaction ne fait pas trop de doute. ^^
SupprimerAaaaah!!! Mais il me le faut tellement!!! Un chat! Des tranches de vie! De l'émotion!! Merciiiiiii! Jusqu'à maitenant, j'avais uniquement pensé "le chat en couverture est un peu chelou"!!
RépondreSupprimer@Alys : Je suis tellement surpris. ^^ Moi aussi la couverture ne m'attirait pas, mais le chat est beaucoup plus sympathique à l'intérieur.
SupprimerC'est pour ça que j'aime les romans japonais, pour leur côté si doux et si cocon qu'on en oublie nos soucis. Un peu comme si c'était hors du temps.
RépondreSupprimer@Celestial : Je n'en ai pas lu assez pour savoir si ça n'est pas juste une coïncidence, mais oui, je te rejoins totalement, il y a vraiment un effet "cocon", c'est un bon résumé.
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