Le Goût de l'immortalité, Catherine Dufour, 2005, 318 pages.
« C'est courageux. J'ai donc décidé de l'être à mon tour et de vous faire une série d'aveux. C'est le nom qu'on donne aux explications quand elles sont pénibles. »
Et la narratrice de se lancer dans une longue lettre - ce roman - retraçant une série d'évènements ayant bouleversé sa vie - et ce n'est pas peu dire. L'occasion d'apprendre à mieux la connaitre, certes, mais surtout de découvrir un futur hors du commun où les rapports de force ont évolué à l'extrême.
Je n'ai pas envie d'en dire beaucoup plus concernant l'histoire et l'univers. D'une parce que c'est loin d'être facile à résumer et que j'en serais bien incapable. De deux pour ne rien divulgâcher, le plaisir étant ici clairement à la découverte.
Le Goût de l'immortalité est un roman qui tient presque du fix-up dans sa construction tant s'enchaînent de longues parties centrées sur des personnages différents - à l'exception de la dernière, bien évidemment. Ce n'est nullement gênant tant le "plaisir" est de découvrir ce monde et ses changements.
Notez les guillemets à "plaisir". Car Le Goût de l'immortalité n'est pas un livre misant sur le bonheur et la félicité. C'est un livre cru où l'écriture de Catherine Dufour envoie des baffes et parle aux tripes, tout en restant assez facilement lisible - à une exception près, trigger warning, d'une scène de viol. Passez outre : c'est un roman différent à tous les niveaux et c'est une raison suffisante de le lire.
« Ils ont assez de culture et de loisirs pour pouvoir se livrer au jeu angoissant de l'anticipation. Je n'arrive pas à leur trouver d'excuses. »
Je suis content que mon billet t'ai fait découvrir ce roman =O
RépondreSupprimerIl faut vraiment que je fasse une liste de tous les termes techniques anglais que tu sors, et un jour, je pourrais faire une chronique rien qu'avec, ça va trop déchirer !
@Le chien critique : Et je t'en remercie. Tu es un vrai influenceur SF, capable d'influencer avant même d'en parler ! =P
SupprimerJe crois que ma liste de termes anglophones arrive à sa fin - ou à son terme, huhu - ta chronique sera courte. ^^
J'ai tout de même préféré Outrage et rébellion, mais j'aimerais relire celui-ci, j'ai l'impression que quand je l'ai lu je n'étais pas assez dans le mood (c'est pour ennuyer le chien :p) pour le lire.
RépondreSupprimer@Tigger Lilly : On peut facilement passer un peu à côté c'est sûr. Je verrai à l'occasion pour "Outrage et rébellion", mais pas tout de suite c'est certain, j'y vais avec modération sur les baffes un peu crues. ^^
SupprimerOui surtout que si je me souviens bien il est pire XD
SupprimerOh, merde. Ça promet.
Supprimer*fuis*
Bien aimé quand je l'ai lu, par contre j'ai presque tout oublié. Bon ça me rappelle qu'il faut que je me penche sur Entends la nuit maintenant...
RépondreSupprimer@Vert : Pauvres livres que l'on oublie. =(
Supprimer"Entends la nuit" a l'air sensiblement différent de celui-ci. ^^
Il fait partie de ces livres que je souhaite lire un de ces jours.
RépondreSupprimerET je suis prêtes pour des baffes dans les tripes.
@lutin82 : Ça tombe bien, c'est la condition primordiale. Bonne future lecture à toi du coup. ^^
SupprimerCe roman est sur ma liste, mais quand le lirais-je...
RépondreSupprimer@shaya : C'est le problème universel. En tout cas, pour celui-ci, pas quand tu as juste envie d'une simple lecture tranquille et divertissante. ^^
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