Mozart in the Jungle, 2014-2018, terminée en 4 saisons de 10 épisodes de 25-30 minutes.
Ce n'est certes pas la série de la décennie, mais Mozart in the Jungle est suffisamment sympathique pour mériter quelques mots et, pourquoi pas, quelques heures de votre temps de visionnage. Après tout, qui peut résister à une bonne dose de folie douce et de bonne humeur ? C'est en tout cas le programme de cette comédie dramatique (comprendre : on s'amuse mais pas que, et ce sans ridicule ni vannes à gogo) qui tourne autour de l'orchestre du New York Symphony. Ah oui, j'ai oublié : la série parle de musique classique.
Ne partez pas en courant ! Oubliez vos clichés et vos mauvaises impressions : c'est de la musique classique mais c'est cool, bien plus "rock'n'roll" que ce qu'on peut imaginer. Et ce grâce aux personnages tous plus ou moins doux dingues. Ils peuvent paraitre un peu exagérés, voire caricaturaux, au premier abord mais c'est finalement pour la bonne cause et pour apporter une saine loufoquerie qui ne tourne jamais au ridicule. Tout cette bande est sublimée par le "héros" de l'histoire, le nouveau chef d'orchestre Rodrigo De Souza (et son maté), interprété magistralement par Gael Garcia Bernal, bien loin d'un chef banal et ordinaire, respirant la bonne humeur et la différence.
Mozart in the Jungle compte de nombreuses qualités mais l'une de ses principales est certainement de sans cesse se réinventer et de tenter des choses. C'est florissant et ça en est jubilatoire de voir quelles surprises nous réserve la suite. C'est étonnant et surprenant dans le bon sens des termes. Ajoutez à ça un intelligent format court (des épisodes de 25-30 minutes qu'on prend plaisir à laisser dérouler jusqu'à la dernière seconde pour profiter des morceaux de musique classique habillant les génériques de fin) qui permet de garder de la fraîcheur et vous avez une très sympathique série aussi imaginative que plaisante !
Bien que j'ai failli partir en courant, je me dis pourquoi pas ? J'aime ce format et il faut savoir s'ouvrir à d'autres horizons. Et même le grand Léo Ferré aimait le classique...
RépondreSupprimerC'est clairement le format et la présence de Gael Garcia Bernal qui m'a fait y jeter un oeil en premier, pas le côté musique classique qui n'est pas un style que j'écoute, donc ce n'est clairement pas un prérequis pour l'apprécier. C'est peut-être même mieux, on a ainsi un regard neutre qui n'en attend rien.
SupprimerTiens-moi au courant si jamais tu tentes l'aventure. ^^
Je ne sis pas si je regarderai ça un jour mais le sujet interpelle de même que le format court sur si peu d'épisodes dans une saison (différent du traditionnel 24 épisodes de 25 minutes).
RépondreSupprimerLe format est clairement une force de la série, à la fois parce que c'est plus facile ainsi de se lancer mais aussi dans le dynamisme et la fraîcheur qu'on retrouve à l'intérieur. Ça se tente. ^^
SupprimerInconnue au bataillon, mais le thème me parle !
RépondreSupprimerLe fait qu'elle ait été produite et diffusée par Amazon Prime Video n'aide pas à sa popularité. ^^'
SupprimerAh bah pour une fois qu'on me parle d'une série Prime... je note que c'est court, c'est ce que je recherche en ce moment ^^
RépondreSupprimerEt d'une bonne en plus, ce qui est d'autant plus rare. ^^
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