vendredi 19 juillet 2013

China Miéville - Le Roi des Rats

Le Roi des Rats, China Miéville, 1998, 296 pages.

Je suis tenté depuis quelques temps par la lecture de Perdido Street Station, de China Miéville. Alors, en toute logique, je me suis mis à lire Le Roi des Rats, premier roman qu'il ait écrit. Comment ? Vous ne voyez pas la logique sous-jacente ? Moi non plus. Disons que mes précédentes expériences avec China Miéville ont toujours été particulières, et que j'avais envie de retenter un court roman avant d'oser entrer dans l'univers impressionnant de Bas-Lag.

Malheur à moi. Avant j'hésitais. Maintenant j'ai carrément peur de tenter le coup. Parce qu'une nouvelle fois, c'est une lecture en demi-teinte, voir en quart de teinte. Pourtant, l'ambiance semblait prometteuse : une fantasy urbaine dans un Londres où les bas-fonds ne sont peut-être pas comme on les imaginait. Permettez-moi de ne même pas évoquer une possible comparaison avec Neverwhere. C'est d'autant plus dommage que l'idée de base est géniale : revisiter/proposer une suite à l'histoire du Joueur de flûte de Hamelin.

Je ne suis jamais rentré dans l'histoire. Et le début n'a pas aidé. Une nouvelle fois, je dois peut-être en vouloir à mon côté rationnel, mais je n'ai rien compris à ces histoires de mélanges entre homme et rat. Parce que bon, dans ce que j'ai lu, le Roi des Rats est un homme, qui commande aux rats. Et il a des capacités de rat. Sauf que je suis certain d'avoir aussi compris qu'avant il était un rat. Et dans tout ça, le personnage principal arrive, doute pendant cinq minutes, et finalement trouve ça totalement normal et apprend à son tour à devenir un homme-rat. Euh... pardon, mais non.

Au niveau de l'ambiance, c'est très noir. Et c'est drum'n'bass, comme l'explique China Miéville dans sa préface. De là à dire que, n'étant pas vraiment fan de ce style, c'était mal embarqué... Je ne vais pas m'éterniser plus, il n'y a pas d'intérêt à vous en dégoûter. Je n'ai pas accroché au concept d'hommes-rats, ni eu d'empathie pour les personnages. Ça se lit tout de même, mais sans véritable plaisir pour ma part. Dommage, l'idée était bonne.

2 commentaires:

  1. Je te conseille Lombres. C'est de la littérature jeunesse intelligente. Beaucoup de jeux sur les mots. L'histoire est très classique mais on se laisse emporter par l'univers.

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  2. Il se trouve que je l'ai déjà lu (et même chroniqué ici). =O
    J'avais plutôt bien aimé, même si j'avais trouvé ça parfois un peu long, et que désormais j'ai peur des livres qui ont des jeux de mots. Non mais vraiment, il y a de quoi faire une overdose de jeux de mots, non ? ^^

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