American Gods, Neil Gaiman, 2001, 687 pages.
Prenez des dieux scandinaves, égyptiens, indiens,... un peu de tout (enfin, avouons-le, les nordiques ont quand même une classe supérieure). Prenez un monde moderne. Prenez des symboles de ce monde moderne. Ajoutez un homme ayant à la fois des accroches du côté des Dieux et du côté du modernisme. Mélangez le tout. Saupoudrez d'humour. Savourez American Gods.
Évidemment, les différents ingrédients offrent un cocktail savoureux et explosif. Guerrier même, on peut le dire, puisque c'est quasiment le point de départ de l'intrigue : une guerre entre anciens et "nouveaux" Dieux. Cela semble prometteur, n'est-ce pas ? Ça l'est.
L'histoire se concentre sur la préparation de cette guerre, en suivant le personnage d'Ombre, recruté par Voyageur. Beaucoup de mystères et d'incompréhensions pour Ombre. Pour nous aussi. Au fur et à mesure, quelques révélations, une compréhension globale pour Ombre, ou plutôt une acceptation de la situation. Pour nous aussi.
C'est l'un des gros points forts du livre à mon avis : on se retrouve complètement dans la même situation que le personne principal, à essayer de comprendre ce qui se passe, à se demander si tout cela est réel, à se questionner sur ce que cela représente. Comme lui, on est longtemps incapable d'expliquer clairement et dans le détail tous les éléments, mais on s'intègre au schéma global, on comprend inconsciemment et on accepte. Et cela crée une véritable empathie pour Ombre
Pour le reste, c'est finalement un road-trip (même si honnêtement, je n'y ai pas pensé en le lisant) à travers l'Amérique, ponctué d'aventures, de rebondissements, d'humour et de simplicité (dans le style et la langue), qui donne envie, une fois la lecture complétée, d'aller à la recherche de certains lieux.
Un vraiment bon moment à passer. À essayer (et aimer).
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