Sovok, Cédric Ferrand, 2015, 219 pages.
[Ceci n'est pas une véritable chronique, le livre ayant été lu il y a
plusieurs mois et les souvenirs - s'ils en restent - étant donc bien
plus flous qu'à l'habitude. Les quelques bafouilles suivantes sont là
pour tout de même garder une trace de cette lecture.]
Sovok, c'est avant tout un cadre incroyable. Une Russie du futur - les ambulances volantes rendant la chose indéniable - mais un futur qui est loin d'être clinquant. Quasiment un post-apo tant il s'agit d'une lutte contre la pauvreté, contre la saleté, contre le froid. La vie est loin d'être rose dans cette Russie rétro-futuriste : elle est blanche, mais d'un blanc très sombre.
Et dans ce cadre incroyable, l'histoire ne démérite pas et prend peu à peu de l'ampleur. Ce n'est certes pas une histoire incroyable qui se suffit à elle-même et nous tient en haleine à chaque page. Mais elle est parfaite dans sa mise en valeur de son univers. L'un et l'autre fonctionnent car ils sont ensembles.
Sovok n'est peut-être pas le livre de l'année, pas un roman qui prend aux tripes, mais c'est un bon moment à passer, un voyage dans un monde singulier. Et même si ce dernier n'est pas fondamentalement sympathique, on finit tout de même par le quitter avec regret.
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