Un Blanc, Mika Biermann, 2013, 132 pages.
À bord du navire l'Astrofant, une expédition scientifique prend la route pour le pôle sud. Objectif : y déclencher un feu d'artifice le 31 décembre 2000 pour fêter l'entrée dans le nouveau millénaire.
L'histoire se déroule selon trois points de vue, comme les différents groupes qui se créent très rapidement : le commandant du navire, qui doit survivre après avoir été débarqué malencontreusement sur un iceberg avec trois compagnons d'infortune ; le second, que l'objectif du feu d'artifice rend sensiblement monomaniaque et complètement fou ; le cuisinier, un nain lubrique qui n'a d'autre ambition que son bien-être.
Un Blanc est un livre parfaitement fou. Envoyez une quinzaine de fugueurs d'un asile de fous en Antarctique et leurs aventures devraient être bien moins étranges que ce roman. Car les personnages sont ici tous plus timbrés les uns que les autres. Et bien que le nain lubrique est surement le plus fascinant et le plus "amusant" à suivre, la palme va tout de même au second dont l'obsession est... obsessive.
Un Blanc est un roman qui se lit bien, rythmé par le changement incessant de point de vue et par l'affluence de mini-péripéties. Plus long, on serait facilement tomber dans l'overdose et le désintérêt, mais sa longueur restreinte parvient à en faire seulement une sympathique (et surtout très barrée) aventure que l'on est content de lire chez soi, bien au chaud. Rien d'extraordinaire, mais un petit moment de folie polaire.
Livre lu suite à la chronique d'Efelle.
Ça a l'air sympa dis donc. ET j'adore la couv.
RépondreSupprimerCe n'est pas le livre de l'année, mais c'est effectivement sympa.
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