Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute, Maurice G. Dantex, 2009, 211 pages.
Un tel titre, c'est presque du racolage, non ? Parce que forcément cela donne envie de savoir ce qui se cache derrière une si énigmatique accroche. Je suis faible, j'ai été voir pour vous (oui, je ne l'ai fait que pour vous, absolument pas pour ma propre curiosité).
Heureusement qu'il y avait ce titre d'ailleurs, parce que la couverture, mélange entre Kill Bill et S.A.S., est à la fois moche et sans véritable sens. Si ce n'est que le roman commence par un braquage, point de départ de la fuite de nos deux héros qui sera le fil conducteur du roman. Enfin je crois, puisque le principal problème que j'ai eu avec ce livre est cette impression que l'auteur n'a pas su choisir quelle intrigue utiliser.
Il y a donc la fuite des deux personnages, qui va amener la grande majorité des péripéties. Mais il y a aussi la station Mir en déroute (et le fantôme d'un jazzman bien sûr, Albert Ayler pour ne pas le citer), dont on ne parle que rapidement deux fois avant la scène finale qui lui est complètement liée. Et puis un certain neurovirus, qui sert de lien entre les deux faits cités précédemment, tout en apportant un peu de background aux personnages ainsi que plus de questions que de réponses.
En bref, un beau petit bazar. Avec lequel on ne sait jamais trop sur quel pied danser (ou plus réalistement sur quel oeil lire), conséquence à mon avis du titre du roman qui en fait attendre trop. Cela restait une lecture plutôt bonne et facile, avant la fin qui semble sortir de nulle part et dont le sens m'a légèrement échappé. Je suis venu, j'ai lu, j'ai perdu. Dommage.
Et une première lecture pour le Challenge Francofou.
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