Le Palais de l'amour, Jack Vance, Tome 3/5 de La Geste des Princes-Démons, 1967, 314 pages.
Le Défi Jack Vance de Cornwall est terminé mais ma découverte de l'auteur continue. Avant de m'attaquer à un nouvel univers (comme peut-être Emphyrio, par le plus grand des hasards de ma boite aux lettres...), je poursuis les aventures de Kirth Gersen dans le troisième tome de La Geste des Princes-Démons.
La première chose qu'il me faut dire, c'est que cette couverture est moche (je sais, on ne dit pas "moche" mais "je n'aime pas"... sauf quand c'est moche). Je comprends la symbolique, en relation avec le titre (qui n'est pas non plus des plus seyants, mais qui a une certaine logique vis-à-vis de l'histoire), mais je suis sûr qu'il était possible de faire quelque chose d'un peu plus agréable l'oeil. Cela n'enlève en rien à ce qui est à l'intérieur, mais tout de même.
Passée cette première surprise, une deuxième vient saluer le lecteur : il y a une certaine continuité avec le deuxième tome avec un personnage secondaire encore présent. Étonnant puisque entre les deux premiers livres, dans une situation presque identique, tout avait fait place nette. Qu'on se rassure, la situation ne dure pas et Kirth repart rapidement seul vers sa nouvelle cible : Viole Falushe.
Le Palais de l'amour est jusqu'à présent le tome que j'ai le moins apprécié de la série. Non pas qu'il soit mauvais, cela reste une lecture agréable et une bonne aventure où l'on retrouve globalement tous les éléments que j'ai pu évoquer dans mes billets précédents (Le Prince des étoiles et La Machine à tuer). Il est simplement un peu moins intéressant.
Deux raisons expliquent cette petite méforme. Premièrement, il y a moins d'actions et de grandes aventures. Une grande partie du livre voit Kirth et Viole se côtoyer sans que le héros n'arrive jamais à découvrir l'identité du méchant. Un peu frustrant et parfois un peu improbable. Le Palais de l'amour en lui-même fut un peu décevant aussi, manquant de grandiose et de rebondissements. Au final, j'en viens à penser que c'est le personnage de Viole Falushe qui manque de l'attrait d'un grand méchant comme l'était Attel Malagate ou Kokor Hekkus. J'ai surement été moins sensible à son penchant fanatique qu'à ceux des deux autres.
Deuxièmement, et cela me fait un peu plus peur, c'est le manque de textes introductifs dans toute la seconde partie. Ce qui était une vraie force n'apporte ici pas grand chose. Mettons que la situation ne s'y prêtait pas et que cela reviendra dans les tomes suivants.
Je peux paraître négatif, mais c'est seulement parce que j'ai déjà parlé de tous les points positifs de cette série et qu'il est plus utile de citer les nouveautés, bonnes ou mauvaises. Ne vous y trompez pas : Le Palais de l'amour est un bon livre, qui n'a pas le petit plus qu'avaient ses prédécesseurs, mais qui reste un sympathique divertissement. Une seule question : quelle sera la tendance du quatrième tome ?
La réponse à la dernière question viendra sans doute de toi !^^ Et j'ai hâte de la connaître d'ailleurs. Elle me tente bien cette série. ;)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle est bizarre cette couverture, ça ne colle pas avec l'image que j'ai de Jack Vance en plus xD
RépondreSupprimer@Lorhkan -> Oui, je m'en doute, mais j'aime dialoguer avec moi-même. ^^
RépondreSupprimerLa Geste des Princes-Démons, c'est un peu mes Dossiers Dresden à moi.
@Vert -> Cela devait être un remplaçant, qui n'aime pas la SF, qui gérait le choix des couvertures ce jour-là : "Le Palais de l'amour ? Tiens, on a qu'à leur refiler cette mocheté, c'est bien assez bon pour eux"