Mécomptes de fées, Terry Pratchett, Tome 12/35 des Annales du Disque-Monde, 1991, 345 pages
Après La Huitième fille et Trois soeurcières, Mécomptes de fées est le troisième volume du Disque-Monde mettant en scène les sorcières, et tout particulièrement Mémé Ciredutemps. Avec Nounou Ogg et Magrat Goussedail, elles mettent le cap sur Genua - à l'étranger ! - pour résoudre une histoire de marraines, de citrouilles, de miroirs, de prince charmant et de contes de fées.
Les sorcières ne sont pas mon arc préféré du Disque-Monde, mais plus j'en lis et plus j'apprécie. Cela vaut autant pour l'enchaînement des romans qu'au sein même de celui-ci, avec ses personnages qui gagnent en sympathie au fur et à mesure des pages. Comme à l'habitude des tomes sur les sorcières, il y a une dose non-négligeable, même sur une échelle de Terry Pratchett, de jeux de mots et d'à-peu-près-isme pas toujours évidents - oui, il m'a fallu l'ensemble des répétitions de la blague sur les crocodiles pour la comprendre. C'est plus contextuel et moins citable, ce n'est pas ce que je préfère, mais c'est resté tout à fait digeste et appréciable. Un bon tome, loin des balbutiements des débuts, toujours plaisant même quand ce n'est pas enthousiasmant.
Couverture : Josh Kirby / Traduction : Patrick Couton