Michael McDowell, La Fortune, Tome 5/6 de Blackwater, 1983, 251 pages
Après La Crue, La Digue, La Maison et La Guerre, La Fortune est le cinquième tome de la série Blackwater. Au titre parfaitement limpide puisque, sans surprise vu les tomes précédents, les finances de la famille Caskey vont être ici au beau fixe. Encore plus qu'avant.
La Fortune est une nouvelle fois un tome dans la continuité de ses prédécesseurs. Arrivé à ce point, celleux qui apprécient apprécieront quand celleux qui ne sont pas enthousiastes depuis le début... auraient mieux fait de s'arrêter plus tôt. Par chance je fais partie des premiers et je continue donc de suivre avec plaisir la famille Caskey. Il ne se passe pas d'énormes rebondissements mais au bout d'un millier de pages je suis suffisamment attaché aux personnages pour que suivre les petits développements de leurs vies me suffisent.
D'une dangereuse petite rivière, Blackwater est quasiment devenu un long fleuve tranquille. Jusqu'à faire passer ici la part fantastico-horrifique du récit comme un élément presque normal et lambda, loin du choc et du mystère des débuts. Mais le fleuve restera-t-il tranquille jusqu'au bout ? Réponse dans Pluie, le volume final.
Couverture : Pedro Oyarbide / Traduction : Hélène Charrier et Yoko Lacour
D'autres avis : FeyGirl, Gromovar, Célinedanaë, Vert, Lorhkan, ...