Le soleil et l'acier, Yukio Mishima, 1968, 121 pages.
La lecture japonaise du mois de septembre, toujours dans le cadre du Challenge Écrivains Japonais d'Adalana. Ce mois-ci est consacré à Yukio Mishima. J'ai choisi de lire Le soleil et l'acier un peu par fainéantise, et aussi parce que l'idée pouvait sembler prometteuse : un livre quasi-testament pour un auteur qui se fera seppuku deux ans plus tard.
J'ai hésité à chroniquer ce livre, puisque je dois avouer que je n'en ai pas compris grand chose. C'est un essai où l'auteur discute de plusieurs sujets tous plus philosophiques et abstraits les uns les autres. On suit sa démarche pour unir le monde des mots, le monde de l'esprit et le monde du corps, pour s'assurer de la réalité en se désolidarisant de tout imaginaire, tout en flirtant avec la mort.
Je signale que ma dernière phrase est plus concrète et simple que le moindre paragraphe que vous pourrez trouver dans ce livre. Clairement je n'étais pas au niveau pour lire un tel livre, demandant énormément d'attention et d'intelligence. D'accord, peut-être qu'en pensant 20 minutes sur chaque page et en analysant tout, j'aurais pu en comprendre plus. Mais je n'en ai pas le courage. J'ai quand même tout lu, et j'y ai malgré tout trouvé des choses intéressantes dans les bribes que j'ai comprises.
Étonnamment, je ne suis pas dégoûté de Yukio Mishima. Au contraire, je suis plutôt intrigué par cet auteur, et particulièrement par sa vie. J'essayerai peut-être un(e) de ses romans/nouvelles, et j'aimerais encore plus trouver une bonne biographie de cet homme singulier.