Des Mille et une façons de quitter la Moldavie, Vladimir Lortchenkov, 2006, 250 pages.
Plusieurs fois au cours de ma lecture, je me suis posé une question essentielle : est-ce que j’aime ce livre ? Étonnamment, j’étais bien incapable d’y répondre - et je le suis toujours.
Des Mille et une façons de quitter la Moldavie se lit facilement, aidé en cela par des chapitres courts et des personnages hauts en couleur. C’est même assez souvent drôle, si on apprécie l’humour noir et loufoque. Il y a un peu des Groseilles de novembre d’Andrus Kivirähk - un excellent roman soit dit en passant ! - dans ce livre, dans la manière de conter un village entier avec un ton décalé.
Mais. Mais j’ai été aussi trop souvent mal à l’aise en lisant les tentatives de ces moldaves, dépeints comme la lie du monde, pour migrer en Italie. Un sentiment que je n’avais pas eu en lisant « Les Groseilles de novembre ». Peut-être parce que, malgré la loufoquerie, tout parait très premier degré et bien trop réel. Sans que je parvienne vraiment à déceler un autre but que de simplement se moquer.
Est-ce que j’ai aimé ce livre ? Je ne sais pas. Mais je crois qu’il me fait bien trop douter pour pouvoir répondre oui. Dommage.
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