Les Seigneurs de Bohen, Estelle Faye, 2017, 592 pages.
Parlons-en tout de suite : oui, Marc Simonetti signe une nouvelle fois une magnifique couverture. Et en parfaite adéquation avec le roman. Car la joie n’est guère au rendez-vous dans Les Seigneurs de Bohen et le sombre est le ton du livre.
Pour autant, pas de déprime dans cette lecture qui reste parfaitement plaisante. Notamment grâce à sa ribambelle de personnages : chose rare dans un roman à autant de voix, je les ai tous appréciés et n’était jamais déçu en en renvoyant un. Certainement une nouvelle preuve de la finesse d’écriture d’Estelle Faye qui réussit une nouvelle fois un très bel ouvrage dans un style pourtant différent de ces précédentes œuvres.
Besoin d’une autre preuve de la qualité d’écriture d’Estelle Faye ? La fin de l’histoire nous est connue dès le début. Et pourtant, nul ennui à la lecture, bien au contraire. Quand c’est bien écrit, c’est bien le chemin qui est le plus important.
Je suis d'accord avec toi : les personnages sont réussis. J'ai aimé l'importance qu'elle donnait à leurs choix et à leur trajectoire. L'écriture est habile et riche en détails.
RépondreSupprimerVive Estelle Faye !
SupprimerJe ne suis pas trop chaud pour ses livres de fantasy, mais il faut vraiment que je lise Un éclat de givre de l'auteur. J'avais adoré sa nouvelle SF Les anges tièdes écoutée via Coliopod.
RépondreSupprimerMerci pour la piqure de rappel
Je ne peux que t'inviter à lire « Un éclat de givre » alors ! Et pourquoi pas de continuer avec « Porcelaine » : c'est de la fantasy certes, mais c'est loin d'être commun et classique. ;)
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