La Peur du sage, Première partie, Patrick Rothfuss, Tome 2a/3 de Chronique du tueur de roi, 2011, 574 pages.
Je n'ai pas pu résister très longtemps. J'ai essayé, je vous assure, sachant bien qu'à dévorer trop rapidement cette Chronique du tueur de roi, je devrais ensuite attendre longuement et lentement le dernier tome. L'argument aurait peut-être pu porter, si ce n'est que Bragelonne a décidé de publier le tome 2, The Wise Man's Fear, en deux livres dans sa version française. Ma conscience est tranquille, je peux lire cette Première partie et reporter mon débat interne pour la lecture de la Seconde partie !
J'ai hésité avant d'écrire sur ce livre, étant donné qu'il n'est au final qu'une première moitié. Mais, par peur d'oublier des éléments de celui-ci quand je lirai la suite et par envie de crier ma joie, je n'ai, ici non plus, pas pu résister. Tout comme je ne résiste pas à redire que, tout comme la première, la couverture de Marc Simonetti est sublime.
Je n'avais pas quitté Kvothe depuis très longtemps et pourtant ce fut un réel plaisir de le retrouver. Ce personnage est vraiment très sympathique et donner ce sentiment en étant encore un étudiant laisse espérer de grandes choses. Car oui, dans la continuité directe du Nom du vent, notre héros continue son apprentissage à l'Université. L'histoire suit son cours presque "normalement".
Toute cette première partie est bien, voire très bien. Les meilleurs passages restent pour moi ceux qui évoquent la musique. Particulièrement les scènes à l'Eolian, qui sont vraiment touchantes et me donnent l'impression d'entendre les accords du luth de Kvothe.
Et puis le moment tant attendu est arrivé. Après 300-400 pages. Le départ vers d'autres aventures, vers la grande histoire, celle qui fera l'Histoire. Une nouvelle fois, cela offre un succulent commentaire de Kvothe et cette idée que Rothfuss maîtrise parfaitement ce qu'il fait.
« De toute façon, je me suis attardé trop longtemps sur mon séjour à l’Université. Il vaut mieux consacrer le temps qu’il nous reste à d’autres sujets, à des choses dont personne n’a jamais entendu parler. »
La dernière partie du récit est excellente. L'attrait de la nouveauté, à n'en pas douter. Nouveau lieu, nouveaux personnages, nouvelle intrigue. L'occasion pour Kvothe d'utiliser ses capacités dans le "vrai" monde. Et l'idée que désormais toutes les possibilités s'offrent à lui. L'histoire ne fait que commencer.
Je ne lis pas ta chronique pour éviter tout spoiler, mais je passe en coup de vent (haha) pour dire que j'ai aussi ce roman sur ma PAL depuis peu (mais pas encore la deuxième partie).
RépondreSupprimerEncore faut-il que je lise "Le nom du vent", ce qui pourrait ne plus trop tarder... ;)
Je te fais un bref résumé : ça continue à être tout bon !
RépondreSupprimerEt j'ai trouvé la partie 2 encore meilleure ;)
RépondreSupprimerÇa ne m'étonne pas, mais tu me mets l'eau à la bouche !
RépondreSupprimerOhlàlà, mais la seconde partie... ! Bon j'ai bien vu que tu l'avais déjà lue et chroniquée. Je file voir ça :)
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