Les Zinzins d'Olive-Oued, Terry Pratchett, Tome 10/35 des Annales du Disque-Monde, 1990, 412 pages
Direction Ankh-Morpork pour cette nouvelle escapade sur le Disque-Monde. Pour le début de l'histoire en tout cas, le temps que quelques alchimistes inventent les images animées et les clics. Ensuite, direction Olive-Oued, nouvelle oasis pour les réalisateurs et acteurices en devenir. Rien de vraiment dangereux en somme. Et pourtant, les failles dans la Réalité sont au plus haut.
Enchaînant les tomes par ordre de parution, je ne cherche pas à savoir de quoi va parler le prochain volume. J'ai donc mis un certain temps avant de comprendre le jeu de mots caché derrière "Olive-Oued" et, par conséquent, le thème du livre : le cinéma ! Les Zinzins d'Olive-Oued est un tome 'indépendant' qui retrace les débuts et l'expansion de l'industrie cinématographique. C'est plein d'humour et d'exagération, évidemment, en plus d'un grand nombre de références à des films et personnages cultes, mais c'est surtout un livre très malin et lucide dans la critique qu'il fait de cet univers.
Les Zinzins d'Olive-Oued n'est cela dit pas le meilleur des livres du Disque-Monde. Il est bon sans jamais être réellement brillant. Une preuve en est peut-être l'absence de citations dans ce billet, dû au fait que le roman repose bien plus sur une situation générale qui se file sans cesse que sur des saillies percutantes et mémorables. Il est aussi un peu long dans son dernier quart, quand la résolution devient prévisible et qu'il ne s'agit plus que d'un enchaînement d'actions pour y arriver. Mais ce n'est pas bien grave, le tournage était tout de même agréable. Même si ça manque d'éléphants.
Couverture : Josh Kirby / Traduction : Patrick Couton