Un dimanche tant bien que mal, Ray Bradbury, 1950-1976, 186 pages
Un dimanche tant bien que mal est un recueil de 10 nouvelles, dont les deux dernières (Le Terrain de jeu et Mañana) furent initialement publiées à la suite du célèbre Fahrenheit 451, où l'aspect imaginaire est léger voire parfois absent. Des nouvelles globalement courtes, d'une quinzaine de pages en moyenne, qui affichent une certaine vivacité dès les premières lignes.
Ce sont malgré tout les ambiances qui font le principal point d'intérêt de ce recueil. À partir de situations ou personnages ordinaires, Ray Bradbury trace des récits simples, parle d’acceptation et de bienveillance, et crée des finals à sentiments plutôt qu'à chutes. Des sentiments quasi-mélancoliques mais certainement pas dénués d'une grande beauté. Jusque dans le bijou qu'est Le Plus sage de la sagesse, sublime nouvelle pleine de non-dits entre un grand-père et son petit-fils, qui vaut à elle-seule le détour.
« "Grandpa", dit Tom, (...) "tu t'inquiètes pour moi ?Couverture : Vincent Froissard / Traduction : Roland Delouya & Henri Robillot
- Non." Le vieil homme ajouta : "Mais quant à ce que fera la vie de toi, comment elle te traitera, bien ou mal - ça, ça me fera veiller tard le restant de mes nuits." »
Oh oui ça a l'air bien. Enfin Bradbury c'est bien de toute façon.
RépondreSupprimer@Tigger Lilly : Oui, voilà, je crois qu'on ne prend jamais trop de risque avec des nouvelles de Bradbury. ^^
SupprimerCa a l'air sympa, en effet, mais... est-ce que c'est bien traduit ? Henri Robillot est connu pour déformer les textes qu'il traduit en fonction des a priori qu'il a sur eux (il suffit de comparer les deux versions des "Chroniques martiennes" pour s'en convaincre, et je ne parle pas du "Faucon maltais" ou de "Peter Pan").
RépondreSupprimer@F. : C'est une question à laquelle je ne pourrai malheureusement pas répondre - et je suis bien navré de l'apprendre. Mais il faut noter qu'Henri Robillot n'a traduit que les deux dernières nouvelles, celles venant de la première édition de "Fahrenheit 451", donc la majorité des textes sont "saufs". ^^
SupprimerChouette du Bradbury ! Il faudrait que j'en relise un jour ^^
RépondreSupprimer@shaya : Bonne idée. Tu as l'embarras du choix vu sa bibliographie. ^^
SupprimerSuper, ça fait plaisir de lire ce genre de billet enthousiaste. Je n'ai pas lu de nouvelles de Bradburry, mais j'y viendrai peut-être un jour.
RépondreSupprimerDix minutes plus tard... Je réalise que si, j'ai déjà lu des nouvelles de Bradburry: le recueil Histoires de dinosaures!
Supprimer@Alys : Comment as-tu pu oublier des dinosaures ?! Il a l'air sympa ce recueil d'ailleurs. ^^
SupprimerComment ai-je pu oublier des dinosaures? C'est une question que je me pose aussi. Tout se perd, tout fout le camp.
Supprimer@Alys : 2020 fut définitivement une terrible année.
SupprimerJ'adore les nouvelles de Bradbury ^O^. C'est du bonheur à lire :D.
RépondreSupprimer@Sabine : Étonnamment je n'en ai pas lu avant cette année. Mais c'est bien bon oui. Et ça m'en fait donc une quasi-infinité à découvrir ! =O
SupprimerTout a fait. Je sais que tu n'avais plus rien à lire, ça tombe bien LOL.
Supprimer@Sabine : xD Le temps que je lise tout ça j'espère qu'il y aura enfin quelques livres intéressants qui seront sortis. 👀
SupprimerC'est toujours du bonheur les nouvelles de Bradbury. Il faudrait que je me rappelle d'en lire plus d'ailleurs.
RépondreSupprimer@Vert : En plus on trouve beaucoup de petits recueils, ça se cale très bien entre deux plus grosses lectures. ^^
SupprimerPas par ce recueil que je continuerai ma découvert de l'auteur, mais merci pour la découverte
RépondreSupprimer@Le chien critique : Peut-être pas le plus primordial de l'auteur, mais ça reste bien au-dessus du lambda. M'enfin, tu as l'embarras du choix pour poursuivre ta découverte. ^^
SupprimerJamais lu autre chose que F451 de l'auteur. Je découvre donc ici (ignare que je suis) qu'il écrivait aussi des nouvelles.
RépondreSupprimerMerci
@itenarasa : Et pas qu'un peu en plus, c'est certainement la majeure partie de son oeuvre. ^^
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