Moah, Saison 1, 2020, 10 épisodes de 20-25 minutes
Moah conte l'histoire de Moah, un jeune homme préhistorique vivant au sein d'une petite tribu. Né ailleurs, Moah est différent, sensiblement plus malin que ses comparses, ce qui va tout autant lui amener des contrariétés que des solutions à ces mêmes problèmes.
Moah est surtout un petit OSNI - Objet Sériel Non Identifié - car il ne comporte ni musique, ni dialogue dans une langue connue. Un mélange forcément déroutant au démarrage mais qui s'avère rapidement assez hypnotisant. Les bruits de la nature, seul fond sonore (ou presque), apportent une ambiance suffisante et les acteurs, les excellents acteurs, parviennent à faire comprendre tout ce qu'il y a à comprendre, en plus d'une réalisation très maline, vraiment accrocheuse et qui ne fait nullement cheap.
L'histoire quant à elle est forcément plus limitée que d'autres séries mais développe tout de même un fil principal et quelques secondaires. Sorte de comédie dramatique, la série démarre de manière assez grave pour ensuite se tourner vers quelque chose de plus comique - de manière assez cru par moment, à éviter de regarder en prenant ses repas - et loufoque pour la majorité de ses épisodes. Si cela fonctionne bien car les épisodes sont courts, c'est peut-être le petit bémol pour le moment : la série aurait quasiment pu être plus ambitieuse et développer plus amplement une intrigue "sérieuse" qui reste sous-exploitée mais dont on sent le potentiel. Cela ne doit néanmoins pas venir ternir cette première saison : le pari Moah est tout à fait réussi.
Moah conte l'histoire de Moah, un jeune homme préhistorique vivant au sein d'une petite tribu. Né ailleurs, Moah est différent, sensiblement plus malin que ses comparses, ce qui va tout autant lui amener des contrariétés que des solutions à ces mêmes problèmes.
Moah est surtout un petit OSNI - Objet Sériel Non Identifié - car il ne comporte ni musique, ni dialogue dans une langue connue. Un mélange forcément déroutant au démarrage mais qui s'avère rapidement assez hypnotisant. Les bruits de la nature, seul fond sonore (ou presque), apportent une ambiance suffisante et les acteurs, les excellents acteurs, parviennent à faire comprendre tout ce qu'il y a à comprendre, en plus d'une réalisation très maline, vraiment accrocheuse et qui ne fait nullement cheap.
L'histoire quant à elle est forcément plus limitée que d'autres séries mais développe tout de même un fil principal et quelques secondaires. Sorte de comédie dramatique, la série démarre de manière assez grave pour ensuite se tourner vers quelque chose de plus comique - de manière assez cru par moment, à éviter de regarder en prenant ses repas - et loufoque pour la majorité de ses épisodes. Si cela fonctionne bien car les épisodes sont courts, c'est peut-être le petit bémol pour le moment : la série aurait quasiment pu être plus ambitieuse et développer plus amplement une intrigue "sérieuse" qui reste sous-exploitée mais dont on sent le potentiel. Cela ne doit néanmoins pas venir ternir cette première saison : le pari Moah est tout à fait réussi.
À voir sur OCS.
18h30, Saison 1, 2020, 22 épisodes de 5 minutes
18h30, c'est l'heure à laquelle Éric et Mélissa, qui vient d'être embauchée, sortent du boulot. Allant au même arrêt de bus, ils ont un trajet de 5 minutes à passer ensemble tous les soirs. Ce sont ces 5 minutes qui sont mises en scène dans 18h30.
22 épisodes pour 22 trajets lors desquels la relation entre Éric et Mélissa évoluera, des débuts tendus à une certaine amitié - et quelques surprises, car si 18h30 donne l'impression d'être une comédie romantique, elle dévoilera aussi une part de drame. Si la relation entre les deux personnages, très bien incarnés par Pauline Etienne et Nicolas Grandhomme, est primordiale, c'est aussi et surtout la communication et ses difficultés qui sont au coeur de la série. Et ça sonne terriblement vrai.
18h30 est une petite pépite d'une excellente qualité, aussi intelligente sur la forme - tout en plan-séquence - que sur le fond, fraiche, jolie, tendre, plaisante et prenante. Websérie disponible gratuitement sur le site d'Arte, prévoyez deux heures pour dévorer d'une traite tous les épisodes.
Un grand merci à Zina pour la découverte ; à lire aussi la très bonne chronique de Dorothée Barba sur France Inter.
Moah déjà dans la wish en attente d'un retour sur OCS. Je note l'autre mais je suis pas très web série, mais 5 minutes, mais je suis pas très... Bref. Tu l'as binge-watchée ?
RépondreSupprimer@Tigger Lilly : Complètement, j'ai tout enchaîné et je n'ai pas vu le temps passer. C'est même pas deux heures, ça vaut le coup de faire une exception. Au moins regarder les deux trois premiers épisodes, c'est vraiment un maigre investissement en temps. ^^
SupprimerBien contente que 18h30 t'ait autant plu !
RépondreSupprimer@Zina : Et je ne l'aurais sûrement jamais vu sans toi, un grand merci ! =D
SupprimerOh mais c’est à voir.j’ai lu aussi la chronique de Zina.Ces 2 personnages ont l’air de déambuler parallèlement,je suis curieuse de savoir ce que reserve la fin. En tous les cas ça a l’air charmant comme série.
RépondreSupprimer@Carmen : C'est charmant oui, il y a de ça, mais tout n'est pas joyeux pour autant. Heureusement, le dosage est bon. ^^
SupprimerDécouvertes intéressantes.
RépondreSupprimer(Ooooh il existe une entrée du Wiktionnaire sur le sens de "cheap" passé en langue française, c'est beau!)
@Alys : Mais ça manque de gros méchas, non ? =P
SupprimerQu'est ce qui n'est pas dans le wiktionnaire ? ^^
"Mais ça manque de gros méchas" --> En effet. Des "méchas", j'adore.
SupprimerMoah n'est pas pour toi mais je note 18h30 à l'occasion, merci pour les découvertes !
RépondreSupprimer@shaya : J'espère que ça te plaira si tu te lances. Je guetterrai un retour dans tes articles séries. ^^
SupprimerMerci pour les découvertes, je note ça dans un coin, ça me tente bien :)
RépondreSupprimer@Elessar : Avec plaisir ! =)
SupprimerJe note Moah
RépondreSupprimerLe chien critique : Et tu te mets combien ? 👀 *ba dum tss*
SupprimerLe fameux Moah dont tu as parlé sur le Discord. J'étais déjà tentée donc pas de surprise il sera vu.
RépondreSupprimerL'autre.... suis pas très branchée sur ce type de websérie m'enfin... à voir si jamais
@itenarasa : Toi qui est une sériephile variée, ça ne m'étonne pas. J'espère que ça te plaira.
Supprimerje suis en train de penser que ça me fait penser à une bd de Panaccione : Âme perdue. Quasi muette à 95%. Je l'ai A D O R E E ^^
Supprimer@itenarasa : C'est marrant, je ne connais Panaccione que pour une œuvre où il est au dessin : "Un océan d'amour". Et c'est aussi une BD sans dialogue. ^^ Je note celle-ci !
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