Le Marteau des sorcières, Fabien Cerutti, Tome 3/4 du Bâtard de Kosigan, 2017, 319 pages
Pierre Cordwain de Kosigan se rend à Cologne sur les traces de ses origines, à la rencontre d'un groupe de sorcelières, le Cénacle lunaire. Mais l'Inquisition est aussi sur place, en la personne du cardinal Las Casas, surnommé "Le Marteau des sorcières".
Le Bâtard de Kosigan a d'entrée la qualité des grandes séries. Celles que l'on peut quitter quelques années pour retomber dans leurs filets en quelques pages, en ne se sentant pas perdu mais en terrain familier. C'est le cas ici, et c'est fort plaisant.
Ce troisième volume garde le principe des deux premiers, avec toujours un équilibre parfait entre les deux trames temporelles. Et en toute logique, l'intrigue prend encore plus d'ampleur, dans des proportions édifiantes. C'est malin, c'est dynamique, c'est consistant. Et ça a le bon goût d'être parfaitement accessible sans connaissance historique ou mystique.
Attention tout de même, Le Marteau des sorcières est un faux troisième tome puisqu'il se termine sur un "Fin de la première partie". Prévoyez donc d'avoir Le Testament d'involution sous la main pour conclure au plus vite l'aventure, vous en aurez envie.