La Main d’Oberon, Roger Zelazny, Tome 4/10 du cycle des Princes d’Ambre, 1976, 268 pages.
Après Les Neuf princes d'Ambre, Les Fusils d'Avalon et Le Signe de la licorne, La Main d’Oberon est le quatrième tome du cycle des Princes d’Ambre et vient poursuivre les aventures de Corwin et de sa famille. Pour le résumé complet, le deuxième chapitre fait cela très bien en reprenant tous les éléments des trois premiers tomes, et c’est impressionnant de densité.
Faut-il encore le répéter ? Cette série est bonne, très bonne. Et ce tome le confirme encore une fois. On y retrouve toutes les qualités des romans précédents, bien que l’ennemi et le mystère se situent de plus en plus à l’extérieur de la famille et que la mythologie ne cesse de s’élargir.
La Main d’Obéron est un roman extrêmement vif et compact. En un peu plus de 250 pages, il se passe un nombre incroyable d’événements et de rebondissements. Sans aucun temps mort pour le lecteur, qui ne se retrouve pour autant jamais perdu, la plume de Roger Zelazny étant d’une redoutable efficacité.
Outre le plaisir immédiat de cette rapidité d’exécution et de ce rythme élancé, cela permet aussi d’empêcher le naïf lecteur de réfléchir et d’anticiper le twist final, bien caché mais pourtant parfaitement anticipable. Cela ne fait que renforcer le talent de Roger Zelazny.
À l’issue de ce quatrième tome, tous les éléments sont en place pour que la résolution soit phénoménale. Réponse très vite dans Les Cours du chaos.
Septième lecture pour le challenge Summer Short Stories of SFFF