Dominium Mundi, Livre II, François Baranger, Tome 2/2, 2014, 796 pages.
J'ai été, parait-il, quelque peu négatif concernant le premier tome de Dominium Mundi. Voire virulent. Malgré tout, comme preuve de ma bonne foi (ahah) et puisque de nombreuses personnes y ont semble-t-il trouver leur compte, je me suis lancé dans ce deuxième tome.
Ainsi, après un premier livre où la croisade voyageait dans l'espace (ce qui résume quasiment tout ce qu'il faut en savoir pour attaquer ce deuxième livre), elle arrive ici sur Akya du Centaure, prête à en découdre avec l'ennemi. Et enfin il va se passer quelque chose digne d'intérêt vis-à-vis de l'histoire.
Rassurez-vous, j'ai préféré ce livre II, bien meilleur que son prédécesseur et objectivement plutôt bon. J'ai eu cette fois l'impression que ce que je lisais avait un vrai but et que cela participait de l'avancée du récit. Toujours plaisant à la lecture, il tient sur une sympathique idée centrale qui, étonnamment, n'aura pas - trop - traîné en longueur avant de nous être révélée. Et il se passe des choses.
Mais. Mais je ne peux pas oublier les faiblesses du Livre I. Le cadre me pose toujours un certain problème de crédibilité, loin d'être résolu par les fragments d'explications donnés. Certains passages sont répétitifs, d'autres sentent trop l'artificiel et l'envie de prolonger le suspense. Sans compter d'autres petits détails, insignifiants par rapport à l'ampleur des problèmes précédents.
Je respecte le travail de François Baranger et je ne nie pas qu'il y a de bonnes choses dans cette duologie. Au contraire, j'ai justement une impression de gâchis vis-à-vis d'une histoire qui aurait pu être un très bon roman. Elle aurait simplement méritée de nombreuses coupes, un raccourcissement général, un retour à l'essentiel. Je pense sincèrement que Dominium Mundi aurait pu être un bon space-opera de 600 pages.
J'ai donc un problème pour juger ce livre en lui-même. Objectivement, isolement, il est plutôt intéressant. Mais mon avis ne peut pas s'affranchir de l'impression laissée par son prédécesseur (ni du cadre général), et je ne me vois pas conseiller la lecture de cette duologie. Il y a peut-être une solution : essayez de lire directement le Livre II sans vous embarrasser du Livre I. On ne sait jamais, ça pourrait en faire une chouette découverte.
Douzième participation pour le Summer Star Wars : Episode II
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